Can Dündar, victime de la lâcheté européenne

Le journaliste Can Dündar, symbole des menaces sur la liberté de la presse en Turquie, n’aura pas le Prix Sakharov cette année. L’édition du jour de Ouest France publie une tribune signée de l’ensemble des eurodéputés Europe Écologie qui dénonce la procédure très politique de choix des lauréats 2016 sans toutefois remettre en question leur légitimité.
 
1er août 2013, Can Dündar, alors journaliste pour l’un des principaux quotidiens turcs, Milliyet, vient d’être renvoyé. Ce n’est pas une surprise pour celui qui a largement couvert les manifestations anti-Erdogan du parc Gezi et de la place Taksim. Sa plume dérange, et le gouvernement turc le lui fait savoir. Qu’importe. « L’important pour moi n’est pas de perdre mon travail, mais le fait que nous sommes en train de perdre toute une profession », répond-il à l’époque.

Trois ans plus tard, la Turquie détient le triste record du pays au monde qui emprisonne le plus de journalistes en proportion de sa population. Et Can Dündar est condamné à cinq ans et dix mois de prison pour avoir publié en une du quotidien Cumhuriyet, dont il est devenu rédacteur en chef, des photos de camions des services secret turcs en train de livrer des armes à des groupes djihadistes en Syrie.

Lire la suite de la tribune sur le site de Ouest France

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