Crise de la dette : la contagion jusqu’où ?

13 juillet 2011
Les marchés financiers semblent avoir trouvé une nouvelle victime. Après la Grèce, le Portugal et l’Irlande, c’est l’Italie qui subit aujourd’hui des attaques spéculatives sans précédent. Faute d’une réponse européenne claire aux problèmes budgétaires grecs, les opérateurs financiers redoublent leurs attaques sur une Europe qui hésite.
Or si le coût de sauvetage de la Grèce – dont l’économie représente moins de 3% du PIB de la zone euro – était relativement négligeable, l’Italie – 3ème économie de la zone euro – se classe clairement dans la catégorie des pays trop gros pour être sauvés. Face à cette situation, les dirigeants européens qui se réuniront très probablement vendredi à Bruxelles, risquent une fois de plus de repousser le problème à plus tard….

Pourtant tout est aujourd’hui sur la table pour mettre fin à la contagion. Cela passe en premier lieu par un plan de restructuration pour la dette. Une restructuration organisée de la dette grecque semble aujourd’hui la seule option politiquement et économiquement viable. La seule option économiquement viable car plus personne ne croit à la fiction entretenue par les Etats européens que la Grèce sera en mesure de rembourser l’ensemble de sa dette. Cette négation du problème par les dirigeants européens plombe la crédibilité de l’ensemble de leur discours et participe à la contagion. Pourtant, une restructuration organisée – avec la prise en charge d’une partie des pertes par le secteur bancaire privé – renforcerait également l’acceptabilité du plan de soutien tant pour les opinions publiques des pays contributeurs tout en allégeant le fardeau de la dette pour la population grecque.

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