La France doit soutenir l’initiative « She decides »

22 février 2017
Nous vous invitons à interpeller Laurence Rossignol et ses homologues européens afin que de nombreux pays s’engagent derrière l’initiative She decides pour garantir le financement des associations de solidarité internationale qui oeuvrent pour la santé sexuelle et reproductive et les droits des femmes.
 
Aussitôt arrivé à la Présidence des États-Unis, Donald Trump n’a pas seulement rétabli, mais a largement élargi le Global Gag Rule ou « règle du bâillon ». Ce décret interdit le financement par les États-Unis d’organisations organisations de planification familiale et de solidarité internationale qui proposent des services d’avortement légal, délivrent une information complète en matière de santé sexuelle et reproductive. Et ce même si l’argent utilisé pour ces services provient d’autres donateurs que les États-Unis.

Son extension par le président Trump empêche désormais le financement essentiel des services de santé comme la contraception, la santé maternelle et la prévention et le traitement du VIH / SIDA. Le Gag Rule constitue un frein à la liberté d’action de ces organisations et aura des conséquences dramatiques pour des millions de filles et de femmes dans le monde.

Quelques pays membres de l’Union européenne, mais aussi le Canada et l’Australie ont décidé de réagir. Ils ont mis en place un fonds international visant à contrer ces importantes pertes financières pour les organisations internationales. L’objectif est au moins de permettre à la majorité des services de consultation et d’éducation existants de continuer à fonctionner.

Pour l’instant, les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, la Norvège, la Finlande et le Luxembourg se sont engagés à contribuer à ce nouveau fond « She decides » pour compenser le Global Gag Rule. Afin de démontrer notre attachement aux droits fondamentaux de toutes les femmes, et la poursuite des politiques privilégiant une information objective et non-jugeante, nous voulons obtenir que les autres gouvernements européens y contribuent. Demandez à votre ministre responsable et à votre gouvernement de résister au retour en arrière de nos sociétés voulu par Trump.

C’est maintenant que nous devons envoyer un message fort : nous ne céderons pas aux pressions et menaces qui pèsent sur les droits humains. Chaque femme peu importe où elle vit a le droit de disposer de son corps comme elle l’entend.

Retrouvez notre plateforme d’interpellation via Twitter des Ministres européen-ne-s concernée-e-s : http://greens-efa-service.eu/shedecides/

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