« Les labos pharmaceutiques pratiquent un vrai racket »

22 octobre 2015
Interview de Michèle RIVASI revenant sur la publication ce jeudi 22 octobre de son livre Le racket des laboratoires pharmaceutiques, et comment s’en sortir coécrit avec Serge Rader (pharmacien et lanceur d’alerte) et Marie-Odile Bartella-Geffroy.
Professeure en biologie et spécialiste des questions de santé publique, la députée européenne EELV Michèle RIVASI sort la sulfateuse face à l’industrie du médicament, dans un livre Le racket des laboratoires pharmaceutiques, et comment s’en sortir, à paraître jeudi 22 octobre…

Votre livre s’intitule le « racket » des laboratoires. Comment le justifiez-vous ?

C’est un vrai racket. A l’heure actuelle, 99 % de la formation des médecins est payée par l’industrie pharmaceutique. 90 % des publications des médecins le sont. Les agences sanitaires qui payent les évaluateurs sont également payées par l’industrie pharmaceutique. Ils sont partout. Et nous, on n’a que nos yeux pour pleurer en espérant ne pas tomber malade parce qu’il y a une démission des politiques.

Si vous étiez Marisol Touraine, que feriez-vous aujourd’hui ?

Première chose, je demande à la haute autorité sur la transparence et la vie publique de contrôler tous les fonctionnaires et leurs conflits d’intérêts. Après je créerais un comité d’experts indépendants qui évalue les médicaments. Ensuite, sur les médicaments à plus de 1.500 euros la boîte, j’imposerais la licence obligatoire pour demander à plusieurs laboratoires pharmaceutiques de fabriquer les molécules. Il faut aussi réorienter la recherche vers les besoins thérapeutiques et non le profit exclusif.

Retrouvez la suite de l’interview sur le site de 20Minutes.fr :
http://www.20minutes.fr/sante/1714251-20151021-michele-rivasi-laboratoires-pharmaceutiques-pratiquent-vrai-racket#xtor=RSS-176

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.