Qui a peur de la taxe Sarkozy sur les transactions financières ?

1 mars 2012
La taxe sur les transactions financières a été rejetée au Sénat : « Si elle sert d’exemple, l’initiative française pourrait s’avérer totalement contre-productive », explique la socialiste Nicole Bricq, rapporteur de la commission des Finances.
En effet, le taux de 0,1 % est inférieur au Stamp duty à Londres (0,5 %) ou même à l’impôt de Bourse supprimé par Nicolas Sarkozy en début de quinquennat (entre 0,15 % et 0,3 %). Cette taxe ne s’appliquera qu’à une centaine de sociétés françaises, celles qui ont une valeur supérieure au milliard d’euros.
Ce que la taxe épargne

Elle épargne l’essentiel des transactions sur les marchés financiers : les devises, les emprunts d’Etat et autres obligations, les produits dérivés. Elle vise bien le trading haute fréquence, ces milliers d’opérations automatisées – un tiers des échanges quotidiens – qui déstabilisent les prix. Mais pas celui réalisé de l’étranger, alors que la plupart des robots ont été délocalisés à Londres.

Enfin, le projet prévoit de taxer au taux de 0,01% certains CDS sur les dettes souveraines, ces assurances contre le défaut de paiement d’un pays, cibles de choix des spéculateurs. Or ceux-ci doivent être « interdits à l’échelle européenne en novembre », rappelle Pascal Canfin, eurodéputé vert qui a porté le projet d’interdiction à Bruxelles.

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