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Trois étudiantes italiennes menacées d’expulsion après les manifestations à Calais: l’Urgence fait perdre la tête à l’Etat

Samedi dernier à Calais, plus de 2000 personnes ont manifesté en soutien aux réfugiés et pour l’ouverture des frontières européennes. En marge de la manifestation, les forces de l’ordre ont alors arrêté trois étudiantes italiennes à la sortie des toilettes d’une station service. Après leur garde à vue, ces étudiantes se sont vues signifier une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), elles sont depuis incarcérées au centre de rétention administrative de Lesquin.
Pour la délégation Europe Ecologie au Parlement européen:

«La France, au prétexte de l’état d’urgence, est en train de perdre la tête et de bafouer un certain nombre de principes fondamentaux comme la libre circulation des ressortissants de l’espace Schengen à l’intérieur de leurs propres frontières. La façon scandaleuse dont l’Etat français traite les réfugiés et demandeurs d’asile finit, on le voit, par avoir des répercussions sur l’ensemble des citoyens européens, et on se retrouve ainsi avec des étudiantes italiennes incarcérées en centre de rétention et menacées d’expulsion. Ces étudiantes sont-elles réellement « une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société française »?

Sous couvert d’Etat d’urgence, la France est en train de perdre son âme et de mettre en danger l’avenir de l’ensemble de l’Union européenne.»

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