Condamnation des « zones anti-LGBTI » en Pologne : le combat pour la justice et l’égalité continue !

Le Parlement européen a adopté mercredi 18 décembre une résolution condamnant la mise en place de « zones anti-LGBTI » en Pologne, par 463 voix pour, 107 contre et 105 abstentions.

Suite au projet du Maire de Varsovie, récemment élu, d’encourager l’éducation sur la sexualité dans les écoles de la ville, plusieurs collectivités polonaises tenues par le parti réactionnaire au pouvoir PiS ont mis en place des « zones sans LGBTI », sur fond d’augmentation des discriminations et discours haineux contre les personnes LGBTI dans le pays. En s’attaquant à ces personnes, le PiS et ses affidé.e.s remettent directement en cause le projet européen et ses valeurs humanistes et de justice. Nous sommes et resterons donc au premier rang du combat pour les défendre.

Déjà en novembre dernier, nous avions fait adopté une résolution demandant à la Pologne de retirer un projet de loi visant à criminaliser l’éducation à la santé et la sexualité. De nouveau, la résolution votée cette semaine rappelle que l’éducation à la santé et la sexualité est de grande importance, notamment pour les jeunes filles et personnes LGBTI qui sont victimes des normes de genre inéquitables.

Par ce texte, nous condamnons évidemment toute discrimination contre les personnes LGBTI, mais nous appelons également la Commission européenne et les États-membres à prendre des actions concrètes pour y mettre fin ! Au-delà, nous demandons aux États-membres d’introduire dans leur loi la reconnaissance des unions et mariages de même sexe. Et à la Commission, nous réclamons qu’elle prenne des dispositions pour surveiller la mise en œuvre des législations européennes relatives aux LGBTI, et qu’elle propose une véritable stratégie européenne LGBTI.

A travers ces discriminations, c’est l’État de droit qui est menacé dans un pays de l’Union européenne. Nous ne pouvons plus attendre avant d’inclure la protection des droits LGBTI dans le mécanisme européen sur la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux. La Commission et le Conseil doivent user de tous les instruments en leur pouvoir pour faire respecter les traités, et notamment l’article 7. L’avenir des Polonais.e.s est en jeu et nous, écologistes, refusons de le laisser aux mains du PiS et ses idéaux rances.

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.