Karima Delli, l’écologie loin des « bobos »

10 mars 2017
Karima DELLI accordait un entretien au quotidien La Croix où elle revient sur son travail en tant que députée européenne écologiste du Nord de la France et Présidente de la Commission Transports du Parlement européen.
 
Elle porte un pull noir. Il était à sa sœur. Députée européenne et désormais présidente, au Parlement européen, de la commission transports, Karima Delli n’en garde pas moins l’habitude de troquer des vêtements au sein de sa fratrie. La version la plus élémentaire de l’« économie circulaire », pour qualifier en termes plus savants cette pratique répandue dans les familles nombreuses. Et qui illustre qu’avoir un geste écologique n’est pas réservé aux riches.

« L’écologie est perçue comme une affaire de “bobos” parce que manger bio ou rouler en voiture hybride coûte en effet plus cher », reconnaît Karima Delli, qui ambitionne de rendre « l’écologie populaire ». Sa famille en fut, avec le recul, sa première école. Avec treize enfants et un revenu d’ouvrier dans le textile, ses parents n’avaient d’autre choix que celui de la sobriété.

En somme, de ne rien gaspiller, d’avoir un train de vie modeste et de recycler ce dont on dispose déjà. « Notre maison de Tourcoing constituait un véritable marché aux puces, avec des placards remplis de trésors », décrit-elle dans un livre autobiographique (1), demandant « pourquoi racheter alors que tout est déjà disponible dans une vieille malle ? » À ses yeux – volontiers rieurs –, les classes populaires forment en ce sens « l’avant-garde » de l’économie du partage, à leur insu.

Retrouvez la suite de l’entretien sur le site de La Croix.

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