Urgence climatique : hors de question de faire la COP25 au Chili !

Au vu de la situation extrêmement préoccupante sur place, de plus en plus de voix, dont les nôtres, s’élèvent pour réclament le déplacement de l’événement.

Depuis plusieurs jours, les Chilien.nes manifestent contre la hausse du prix du ticket de métro à Santiago, capitale du Chili particulièrement touchée par la pollution de l’air. La seule réponse du Gouvernement est la violence. Les images, terribles, de brutalités policières, ainsi que les meurtres commis par l’armée en charge du maintien de l’ordre, ne peuvent rester sans réponse de la communauté internationale. Et ce, d’autant moins que tous les pays du monde ont rendez-vous à Santiago le mois prochain, pour la COP25, sommet pour le climat qui fait suite aux Accords de Paris en 2015.

Dès mardi, Yannick JADOT, tête de liste des écologistes aux dernières européennes et membre de la commission Environnement du Parlement européen, a un envoyé un message vidéo clair : pas question de faire la COP25 sous protection policière! Parce que l’écologie doit marcher main dans la main avec la question sociale, parce que la protection du climat est un projet de paix, la place des négociateurs et des écologistes ne peut être qu’en défense des manifestants, qui défilent autant pour leur fin de mois que contre la fin du climat ! En clair, dans les conditions actuelles, il est impensable que les négociations pour sauver la planète se déroulent à Santiago du Chili !

Depuis, plus d’une centaine de personnalités, politiques et intellectuel.les ont signé un appel pour déplacer la COP25. Comment imaginer que les négociations pour sauver la planète se fassent entre quatre murs, sous protection d’une armée qui viole les droits fondamentaux, à l’abri descitoyen.nes ? Il est urgent que le Président Pineta cesse ces violences à l’encontre des Chilien.nes. En attendant, nous attendons de l’ONU qu’elle déplace au plus vite les préparatifs de la COP25. Sans paix, pas de protection du climat !

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2 commentaires

  • Oresta dit:
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    Oui à ce positionnement ferme. Assez de compromis et de compromissions . L’ONU doit envisager de modifier date et lieu de cette COP si les dirigeants chiliens poursuivent leurs violences sur un peuple qui réclame de vivre décemment. Sinon il faut BOYCOTTER massivement cet événement.

  • Cristiani dit:
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    Bien sûr qu’il faut boycotter cette COP et la déplacer, pour la rendre crédible aux yeux du monde. Oui cessons les compromissions. Je veux être fière des engagements de mon pays…. J’ai souvent honte!

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