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Lutter pour la Dignité : mon engagement à la Présidence de la sous-commission DROI

C’est avec un profond sens des responsabilités que j’ai été élu à la présidence de la sous-commission DROI (Droits de l’Homme) du Parlement européen.
Cette nouvelle mission est un défi majeur à notre époque, où les droits humains sont de plus en plus menacés, tant en Europe qu’à travers le monde.

Face à la montée de l’extrême droite et à la banalisation des discours haineux, notre engagement n’a jamais été aussi crucial.
En tant qu’écologistes, nous savons que la défense des droits humains est intrinsèquement liée à notre combat pour un avenir durable et juste.

Mon parcours, marqué par des luttes pour la liberté et la dignité, m’a appris que chaque voix compte et que chaque action peut faire la différence.

À la tête de la sous-commission DROI, je me suis engagé à :

- Renforcer le contrôle parlementaire sur l’action extérieure de l’UE, afin que les droits humains soient au cœur de nos relations internationales.

- Mettre en avant des sujets cruciaux comme les droits des femmes, des migrants et des minorités, qui sont essentiels à notre vision d'une société équitable.

- Restaurer la crédibilité de la sous-commission après le Qatargate en garantissant transparence et éthique dans toutes nos actions.

- Établir des partenariats solides avec la société civile et les ONG, pour nous assurer que notre travail résonne avec les réalités du terrain.

Je suis convaincu que nous pouvons transformer la sous-commission DROI en un véritable phare de l'éthique et de la justice au sein du Parlement européen.
Les écologistes ont toujours été à l'avant-garde de la défense des droits humains, et c'est maintenant plus que jamais que nous devons faire entendre notre voix.

Ensemble, nous allons continuer à défendre les valeurs qui nous unissent et à bâtir une Europe plus juste, plus solidaire et qui doit s'efforcer de faire respecter les droits humains à ses partenaires.

Mounir SATOURI

SPÉCIAL JDE À TOURS

Exposition : Palestine, journalistes pris pour cible?

L'exposition « Palestine: journalistes pris pour cible ? » a marqué les esprits lors des journées d'été des écologistes à Tours qui ont eu lieu du 22 août au 24 août 2024.

À mon initiative et co-organisée avec le Syndicat des journalistes palestiniens, cette exposition met en lumière la situation critique des journalistes palestiniens face aux violations de la liberté de la presse, rappelant l’urgence de protéger celles et ceux qui risquent leur vie pour informer le monde.

L'exposition présente des informations détaillées sur le ciblage des journalistes dans la bande de Gaza, à Jérusalem et en Cisjordanie.
Elle met également en avant les chiffres alarmants concernant les violations quotidiennes des droits des journalistes palestiniens, notamment avant l'escalade d'octobre 2023.
Le cas emblématique de Shireen Abu Akleh, journaliste tuée dans le camp de Jénine, a particulièrement ému les visiteurs.

L'exposition aborde également les aspects juridiques internationaux et les droits humains.
Elle met en avant le travail du Syndicat des journalistes palestiniens, en coopération avec la Fédération internationale des journalistes, pour préparer des dossiers destinés à la Cour pénale internationale. Les résultats de l'enquête menée par la Fondation "Forbidden Stories" y sont présentés, révélant les mécanismes de ciblage des journalistes.

De nombreuses rencontres ont eu lieu entre le Président du Syndicat des journalistes palestiniens, Youssef Habash et des élu.e.s écologistes dont des maires et des élus locaux. Ces échanges ont permis de sensibiliser les décideurs politiques de la nécessité absolue de protéger les journalistes palestiniens et de lutter contre les violations de la liberté de la presse et les crimes de guerre dont ils sont victimes.

À la fin de l'exposition, les participants se sont rassemblés pour envoyer un message de solidarité au peuple palestinien et aux journalistes palestiniens, condamnant fermement leur ciblage et exigeant leur protection.
Cette mobilisation témoigne de l'impact fort de l'exposition sur les consciences.

Communes, collectivités, associations... : n'hésitez pas à me contacter pour faire vivre cette exposition et continuer le travail de sensibilisation.
*Youssef Habash, Président du syndicat des journalistes palestiniens

ATELIERS JDE

Comme chaque année, les journées d’été des Écologistes ont été une occasion précieuse d’échanges enrichissants et de réflexions sur les enjeux cruciaux de notre époque.
À Tours, j’ai eu la chance de participer à plusieurs ateliers et à une plénière, où nous avons abordé des sujets essentiels pour l’avenir de notre société et de notre planète.
Atelier: Où va l'Europe?
Lors de l’atelier “Où va l’Europe ?”, avec mes collègues eurodéputé.e.s, nous avons souligné les défis majeurs auxquels l’UE est confrontée en matière de migration et de droits humains. Le nouveau Pacte sur la migration et l’asile, adopté récemment par le Parlement européen, prévoit un durcissement des contrôles aux frontières et un mécanisme cynique de solidarité entre États membres. Il organise la privation des libertés des personnes exilées et constitue une violation des conventions sur les droits de l'enfants.
J’ai critiqué la politique de voisinage de l’UE, notamment les accords controversés avec des régimes autoritaires pour contrôler les flux migratoires.

J’ai également abordé la situation à Gaza, soulignant l’urgence de suspendre l’accord d’association avec Israël face aux violations flagrantes du droit international. L’inaction de l’Europe sur ce dossier est inacceptable.

Pour conclure, nous avons insisté sur la nécessité pour l’UE de réaffirmer son engagement envers les droits humains, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.
Cette vision doit guider l’avenir de l’Europe, en opposition à la montée inquiétante de l’extrême droite qui menace nos valeurs fondamentales.

Atelier Gaza
L'atelier "Gaza, fractures Nord/Sud, le droit international en danger" a permis d'explorer les fractures Nord/Sud et les enjeux liés à la situation à Gaza. Les intervenant·e·s, dont Imen Hab (coordinatrice de l'Agence Média Palestine), Béligh Nabli (professeur en droit) et Sara Daoud (chercheuse) ont souligné la perception de doubles standards dans la réponse internationale, révélant l'hypocrisie des pays du Nord.
Cette situation illustre l'affaiblissement du droit international face à l'impunité.
Au nom de la défense des droits humains, il y a urgence à restaurer le droit international.
Atelier: la Ville, espace d'action des réseaux citoyens
À l’invitation de Fatima Cuny, co-responsable de la commission Paix & Désarmement, j’ai animé l’atelier “La ville, espace d’action des réseaux citoyens au service de la sécurité humaine”. Les témoignages des élu.e.s municipaux - comme Aminata Niakate et Zoé Lorioux Chevalier - ont mis en lumière l’importance des réseaux internationaux. J’ai également souligné l’importance des réseaux transnationaux pour promouvoir l’environnement, les droits humains, la santé publique et la paix en Europe, et leur capacité à mobiliser les citoyens et à faire pression sur les institutions.
Atelier: Géopolitique du chaos ou géopolitique du climat ?
La plénière "Géopolitique du chaos ou géopolitique du climat ?" a attiré une salle comble.
J’ai souligné l’importance de respecter les droits humains dans la politique de voisinage de l’UE et appelé à une approche éthique et responsable. Cette logique vaut également pour nos accords commerciaux et nos politiques d'aides au développement. Ces échanges ont mis en lumière les défis géopolitiques actuels, comme l’urgence climatique et la montée des régimes autoritaires, et la nécessité d’une réponse cohérente de l’UE.

Mandat 2019-2024 : c'est l'heure du bilan !


Nouvelles règles contre les produits issus du travail forcé en Europe.

Un travail difficile mais payant pour la responsabilité sociale. Désormais, toutes les entreprises devront prouver que leurs chaînes de production et d'approvisionnement n'ont pas recours au travail forcé. Enfants, migrants, ouïgours ou encore kazakhs dans les champs de coton : ce sont plus de 28 millions de travailleurs en situation d'esclavage qui seront mieux protégés !

Gagné ! L'UE a adopté un salaire minimum décent partout en Europe !

Grâce à la directive sur le salaire minimum, que j'ai négocié pour le groupe des Verts/ALE, le taux de pauvreté au travail baissera de 10% ! Un changement qui impactera 25 millions d'Européen·ne·s. Les Etats membres ont 2 ans pour l'adopter et réduire le dumping fiscal.

Mieux accompagner socialement la transition écologique de l'économie.

17,5 milliards d'euros dans le fonds de transition juste pour des emplois de qualité, durables et exercés en toute sécurité. Mais pas que ! Convaincu que c'est toute une dynamique de territoire qu'il faut enclencher, je me suis battu en tant que Rapporteur pour inclure le financement des services publics.

À Uber ou Amazon d'apporter des preuves !

Grâce à la directive européenne pour les travailleurs des plateformes, 43 millions de chauffeurs ou livreurs seront mieux protégés et pourront réclamer des droits sociaux. C'est maintenant aux plateformes de prouver qu'il ne s'agirait pas d'une relation de salariat. Macron, coincé dans sa relation aux lobbys, s'y est opposé au Conseil mais il a échoué...

Mes priorités pour ce nouveau mandat

Palestine : Obtenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la reconnaissance de l'Etat de Palestine et le respect des décisions de la Cour Internationale de Justice

Tunisie/Egypte : Refuser que l'Europe finance des dictateurs pour transformer ses frontières en cimetières.

Droits des femmes : Maintenir les portes du Parlement ouvertes à la société civile et en particulier, au mouvement iranien Femme, Vie, Liberté et aux femmes afghanes.

Ukraine : Faire de notre accueil de la population ukrainienne un modèle pour l'accueil de TOUS les civils fuyant les conflits.

Climat et Droits Humains, même combat : Protéger, partout, les défenseurs de l'environnement et les lanceurs d'alerte qui voient leurs droits être bafoués. L'exemple le plus récent étant celui de Paul Watson : le Danemark doit le libérer et ainsi saisir l'opportunité de faire évoluer le droit pour mieux protéger les défenseurs de l'environnement face aux risques d'extradition.

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