Invitation de la Secrétaire d’État aux Affaires européennes : pourquoi nous ne viendrons pas le 7 juin

Alors que nous étions invité·e·s, le vendredi 7 juin, à une réunion organisée à Paris par la Secrétaire d’État aux affaires européennes, nous avons envoyé ce courrier afin d’expliquer pourquoi nous avons décidé de ne pas honorer cette réunion avec Amélie de Montchalin.

Madame la Secrétaire d’État chargée des affaires européennes,

Merci pour votre aimable invitation.

Bien évidemment, et comme nous avons pu le faire lors des précédents mandats, nous sommes ouverts à l’échange avec les différents services du gouvernement qui tâchent d’intégrer les préoccupations françaises dans les processus décisionnels au Parlement européen.

Néanmoins, nous trouvons cette proposition de rencontre précipitée, alors même que les nouveaux élus ne sont pas encore entrés en fonction et que nous ne savons pas qui siègera dans quelle commission parlementaire.

Surtout, nous ne souhaitons pas accréditer l’idée que nous faisons partie d’une quelconque « équipe de France » de député.e.s européen.ne.s, comme vous avez pu l’évoquer cette semaine. Cette vision du rôle des eurodéputé.e.s va à contre-courant de ce que le projet européen a été, et doit rester : un dépassement des égoïsmes nationaux. Nous représentons l’ensemble des Européens, tout comme les députés nationaux sont des élu.e.s de la Nation, et non seulement de leur circonscription.

Soyez assurée que nous serons heureux de vous rencontrer très prochainement, lorsque l’actualité parlementaire l’exigera.

Bien cordialement,

Michèle RIVASI et David CORMAND

au nom de la délégation écologiste française au Parlement européen

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2 commentaires

  • Börner dit:
     - 

    Très bien dit. Merci pour ce courrier.

  • elena LACROIX dit:
     - 

    Il s’agit sans doute d’une manoeuvre de plus des LREM pour phagocyter les autres partis. A ce train nous arriverons au PARTI UNIQUE, le propre des régimes « forts » de par le monde. Une manière comme une autre de tout contrôler, de tout soumettre à une seule volonté, de gérer les vieilles « masses laborieuses » qui ont le droit … de se taire.

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