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La semaine dernière, le Parlement était réuni à Bruxelles pour une "mini" session plénière, la première 100% en présentiel depuis bien trop longtemps. La guerre en Ukraine et ses conséquences, ce que l'Union européenne peut faire pour soutenir le peuple ukrainien et les sanctions à l'égard de la Russie ont constitué une bonne part de nos travaux.
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Sécurité alimentaire
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Au-delà des conséquences humanitaires et énergétiques, la guerre en Ukraine a aussi des conséquences sur la sécurité alimentaire. En effet, le pays exportait 74% du blé qu'il produit, mais ces exportations passaient par les ports de la mer Noire actuellement bloqués et l'attaque russe a commencé à la période où les semis débutent.
Le Parlement européen a adopté mercredi 23 mars une résolution à ce sujet.
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Explications
de Benoît Biteau
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Nous sommes aujourd’hui dans une situation de vulnérabilité sur le plan alimentaire parce que les agro-industries nous ont enfermés dans un système qui nous rend hautement dépendants de la production d’autres pays et de l’utilisation d’intrants, qu’il s’agisse d’engrais ou de pesticides. Il est donc urgent de mettre en place les objectifs de la Stratégie de la ferme à la fourchette.
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Réaction de Benoît Biteau suite au vote
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L’Union européenne devait se montrer solidaire des pays importateurs net de céréales et contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale.
Dans cette résolution, le Parlement ne se montre pas à la hauteur de la responsabilité qui lui incombe.
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L'abandon du Pacte vert n'est pas la solution
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Avec la guerre en Ukraine, l’énergie a été, à juste titre, au premier plan du débat européen. Pourtant, un autre aspect essentiel devrait retenir notre attention à propos de la guerre en Ukraine : l’alimentation.
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Fiche thématique
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Comme pour le secteur énergétique, la guerre en Ukraine nous invite à repenser nos modes de production et de consommation afin de stopper les investissements en Russie, de réduire notre dépendance vis-à-vis de ce pays et de garantir notre sécurité alimentaire sur le long terme.
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Indépendance énergétique
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La guerre en Ukraine est aussi une preuve supplémentaire de la nécessité de sortir des énergies fossiles et du nucléaire pour le climat, pour l'indépendance énergétique de l'Union européenne et pour la paix.
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Souveraineté énergétique
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Réaction de Marie Toussaint et Damien Carême suite aux propositions présentées mercredi 23 mars par la Commission européenne sur le stockage et les prix du gaz et à l'occasion du sommet de l'Union européenne et du débat en plénière sur une action européenne commune pour une énergie plus abordable, plus sûre et plus durable.
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Prix de l'énergie
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"On parle de sortir des énergies fossiles, à commencer par le gaz russe, de booster l'efficacité énergétique, d'économiser l'énergie. Mais, dans le concret, les choses sont différentes. [...]
La vraie solution à la hausse du prix de l'énergie, c'est la justice climatique, c'est l'action pour le climat, reposant, d'abord, sur ceux qui ont les moyens et pouvant soutenir celles et ceux qui ne les ont pas."
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Pour un embargo sur les énergies fossiles
et nucléaire russes
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Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, les pays de l’Union européenne (UE) cherchent à sanctionner économiquement la Russie afin de la couper des financements occidentaux. L’UE vient de décider d’interdire tout nouvel investissement européen dans l’exploration et la production de pétrole, charbon, gaz et électricité en Russie. C’est un bon signal mais ce n’est pas assez : avec nos achats actuels de gaz fossile et de pétrole russes, nous faisons chaque jour un chèque de 800 millions d’euros à la Russie et à son armée.
Nous demandons un embargo européen sur les énergies fossiles et nucléaire russes afin de couper les fonds à la Russie qui mène une guerre destructrice en Ukraine. Aujourd’hui, c’est l’option la plus crédible et la plus forte pour mettre un frein immédiat à l’invasion en cours, provoquer un cessez-le-feu et espérer un retrait des troupes.
Nous proposons cinq grands axes pour sortir rapidement et durablement de notre dépendance aux énergies fossiles et nucléaire russes : sobriété, efficacité, énergies renouvelables, investissements privés et agriculture.
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Le règlement CARE
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"L’activation de la directive sur la protection temporaire a été un geste qui honore, qui grandit l’Union européenne.
Avec ce projet de règlement CARE, l’Union européenne va débloquer rapidement 10 milliards d’euros.
Mais l’adoption du CARE doit nous amener à penser à des solutions de long terme pour garantir l’accueil des réfugié·e·s, notamment si le conflit venait à perdurer en Ukraine, mais plus globalement pour l’ensemble des personnes qui fuient la guerre ou l’oppression et qui cherchent à trouver refuge dans notre Union, d’où qu’ils viennent."
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La lutte
contre les oligarques
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"Comme en Russie, l'Europe a ses oligarques qui prospèrent dans les failles du système. Ils menacent notre démocratie en accaparant une part de nos ressources communes.
Protéger nos intérêts financiers des prédateurs est indispensable pour redonner confiance aux citoyens et respecter l'argent public.
Aujourd'hui, aucun pays européen n'exige l'enregistrement des bénéficiaires effectifs d'actifs. Les pays sont aveugles, faute de moyen de savoir à qui appartiennent les milliards d'actifs détenus sur les territoires."
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L’addiction de l’Europe au gaz et au pétrole russes finance la guerre en Ukraine. Atteindre notre objectif de rendre l’Union européenne indépendante énergétiquement est donc plus urgent que jamais. Réduire notre dépendance aux énergies fossiles russes ne sera possible qu’en économisant de l’énergie et en accélérant notre transition vers les énergies renouvelables. En faisant cela, nous aiderons le peuple ukrainien à se battre pour sa liberté.
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Montrez votre soutien à l’Ukraine et faites passer le message que la transition vers des énergies propres est cruciale dans notre combat pour la paix.
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Voilà pour cette "mini" plénière de mars. On se retrouve la semaine prochaine pour la plénière d'avril en direct de Strasbourg. Pour rester informé·e·s sur nos activités entre les plénières, vous pouvez nous suivre :
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On se retrouve en février pour la prochaine plénière.
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