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La session plénière de septembre a été très chargée et très productive pour la délégation française au Parlement européen : adoption du salaire minimum européen porté par Mounir Satouri, du rapport de Gwendoline Delbos-Corfield sur la situation en Hongrie, sécheresse, déforestation, énergies, etc. et, bien sûr, le discours sur l'état de l'Union d'Ursula von der Leyen.
Retour sur cette semaine intense avant la prochaine plénière qui commence ce lundi 3 octobre.

Discours sur l'état de l'Union européenne

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Comme chaque année en septembre, Ursula von der Leyen a fait son discours sur l'état de l'Union européenne.
Cette année, Ursula von der Leyen a fait un discours très volontariste, rendant hommage, sans les citer, aux écologistes en saluant les visionnaires qui, dès le premier choc pétrolier, avaient compris que le problème avec les énergies fossiles n'était pas seulement leur prix, mais le danger qu'elles représentaient pour l'avenir de la planète.
Malheureusement, derrière le discours volontariste, bien peu de propositions concrètes pour vraiment changer les choses.
On a débriefé ce discours avec David Cormand, Karima Delli et Michèle Rivasi.

Salaires minimums

Salaires
Le mercredi 14 septembre, le Parlement européen a voté en faveur de la directive sur les salaires minimums dans l’Union européenne sur laquelle Mounir Satouri était rapporteur fictif pour le groupe Verts/ALE.
La directive contraint les États membres à tenir compte de l’augmentation du coût de la vie dans le calcul des niveaux de salaire minimum. Déterminés au niveau national par une série de critères directeurs comme le seuil de pauvreté (60% du salaire médian) ou la référence à un panier de biens et services à prix réels, les salaires minimums dans l’Union européenne doivent désormais combattre la pauvreté des travailleuses et des travailleurs et leur permettre d’avoir un niveau de vie décent. Deux tiers des États membres devraient augmenter progressivement leur salaire minimum grâce à cette directive.

Comment l’Union européenne peut fixer un salaire minimum décent pour tout le monde ?

Comment l’Union européenne peut fixer un salaire minimum décent pour tout le monde ?
Comment se fait-il que nous ne puissions pas payer nos factures alors que nous travaillons 40 heures par semaine ou plus ? Que peut faire l’Union européenne pour résoudre ce problème ? Et qu’est-ce qui changerait s’il y avait un salaire minimum pour tout le monde ? On vous explique comment ça fonctionne.

Adoption du salaire minimum européen :
Une victoire de l'Europe sociale.

Le salaire minimum européen est adopté ! Une victoire de l'Europe sociale.
L'adoption de cette directive obligera les États membres à s’appuyer sur un seuil minimal qui devra prendre en compte le coût de la vie. Progressivement, 25 millions de travailleuses et de travailleurs verront leurs salaires augmenter de 20% et le taux de pauvreté au travail devrait baisser de 10% grâce à la mise en œuvre de cette directive.

Environnement et énergie

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Stratégie de l'UE
pour les forêts pour 2030

Marie Toussaint sur la nouvelle stratégie de l'Union européenne pour les forêts pour 2030
Marie Toussaint :
"Nous décidons aujourd'hui d'interdire aux entreprises de commercialiser des produits issus de la déforestation. C'est un premier pas essentiel, mais ne nous racontons pas d’histoire, le texte que nous adoptons aujourd'hui ne règle pas tout, loin de là. Cette première étape doit être suivie par d'autres pour qu'enfin nous vivions en harmonie avec les forêts, et donc avec le vivant."

Lutter contre la crise énergétique grâce
aux énergies propres
et aux économies

Lutter contre la crise énergétique grâce aux énergies propres et aux économies
Le groupe Verts/ALE se félicite de l’appel à une augmentation de la part obligatoire des énergies renouvelables dans les transports, le chauffage, les bâtiments et l’industrie.
Nous saluons également l’appel à des objectifs nationaux obligatoires et à un taux de rénovation annuel obligatoire pour les bâtiments publics.
L’expansion massive des énergies renouvelables et les économies d’énergie seront fondamentales dans la réponse à la crise énergétique.

Phénomènes météorologiques extrêmes

Benoît Biteau sur les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes
Benoît Biteau :
"Sécheresse historique, centrales nucléaires à l'arrêt faute d'eau pour les refroidir, incendies désastreux, inondations meurtrières nous rappellent que nous ne pouvons plus différer le moment d'agir réellement. Nous devons nous attaquer aux causes du problème, ne plus nous satisfaire des fuites en avant qui ne répondent qu'aux conséquences."

Violations des droits humains en Ouganda
et en Tanzanie

Violations des droits de l’homme en Ouganda et en Tanzanie
Le 14 septembre 2022, lors de la session plénière à Strasbourg, le Parlement européen a adopté une résolution sur les "Violations des droits de l'homme en Ouganda et en Tanzanie en lien avec les investissements dans des projets fondés sur les énergies fossiles". Yannick Jadot, Marie Toussaint et Michèle Rivasi sont intervenu·e·s. L'occasion pour elles et lui de revenir sur le projet d'oléoduc EACOP qui doit traverser l'Afrique de l'est, déplaçant des communautés, mettant en danger la faune et la flore et rapprochant le monde d'une véritable catastrophe climatique au profit de Total Énergies.

Droits humains et démocratie

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La Hongrie n'est plus totalement démocratique

Pour le Parlement européen, la Hongrie n'est plus totalement démocratique
Le 15 septembre, les membres du Parlement européen ont adopté le rapport de la députée du groupe Verts/ALE Gwendoline Delbos-Corfield qui déclare qu'il existe un risque réel de violation par la Hongrie des valeurs sur lesquelles l'Union européenne est basée. Ce rapport indique que la Hongrie est passée d'une démocratie à un régime "hybride" d'autocratie électorale.

"Pour la première fois, une institution européenne dit la triste vérité : la Hongrie n’est plus une démocratie. Viktor Orbán et son parti, le Fidesz, ont déchiré la démocratie et détruit l’État de droit au lieu de soutenir leurs citoyennes et leurs citoyens et, maintenant, la Hongrie n’est plus une démocratie. C’est un régime hybride, une autocratie électorale."

Statut et financement des partis et des fondations politiques européennes

François Alfonsi sur le statut et financement des partis et des fondations politiques européennes
François Alfonsi :
"Les partis politiques et fondations politiques sont un vecteur essentiel de la vie démocratique. Nous approuvons les progrès faits, mais comment imaginer que nous allons continuer avec des organes aussi essentiels à la vie démocratique de l’Union, qui devraient en être l’avant-garde, tout en restant autant en retard sur des thèmes aussi essentiels que l’égalité des genres, la lutte contre la corruption ou la lutte pour la transparence ?"

Gwendoline Delbos-Corfield est également intervenue dans ce débat.

Étude - La résistance du système juridique français
à un potentiel « choc autoritaire »

Étude - La résistance du système juridique français à un potentiel « choc autoritaire »
La France pourrait-elle connaître le même déclin démocratique que la Hongrie et la Pologne ? Au regard de la régression rapide de ces deux pays membres de l’Union européenne et de la montée inquiétante de l’extrême droite en France, la question est légitime.

Gwendoline Delbos-Corfield et Philippe Lamberts, du groupe Verts/ALE au Parlement européen, ont demandé à 8 chercheurs d'évaluer la résistance du système juridique français face à un potentiel choc autoritaire. En s’inspirant de la méthode de la Banque centrale européenne, ce test de résistance évalue un grand nombre de thématiques juridiques et constitutionnelles, notamment la séparation des pouvoirs, l’indépendance des juges et les contre-pouvoirs non-institutionnels.
Une image de...

L'Europe doit cesser de financer
les refoulements aux frontières

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Toute personne fuyant la guerre ou les persécutions a le droit de demander l'asile au sein de l'Union européenne. Cependant, ces dernières années, des dizaines de milliers de demandeuses et de demandeurs d'asile ont été brutalement repoussé·e·s aux frontières de l'Europe. Parfois même avec l'aide de l'agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex.
Ces actions illégales, imputables à des pays de l'Union comme la Croatie, l'Espagne, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, la Lituanie, Malte, la Pologne et la Slovénie, impliquent des menaces, des violences physiques, des agressions et des abus lors de la détention ou du transport des exilé·e·s. Les exilé·e·s sont laissé·e·s à l’abandon sur leurs bateaux ou jeté·e·s à la mer, menotté·e·s. Des milliers d'entre elles et eux en sont morts et beaucoup d'autres se sont vu refuser l'accès à une procédure d'asile, en l'absence de tout examen sérieux de leurs motifs de demande de protection.
La Commission européenne ferme les yeux sur ces terribles actes qui se déroulent à nos frontières communes.
Il faut que cela cesse. Aucun fonds européen ne doit être utilisé pour financer des violations des droits humains à nos frontières. Aidez-nous à interpeller la Commission.
French MEPs of the Greens/EFA group
Voilà pour cette plénière de rentrée. Pour rester informé·e·s sur nos activités entre les plénières, vous pouvez nous suivre :
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Vous pouvez également lire notre bilan de mi-mandat, écouter notre série de podcasts et lire nos publications.

On se retrouve cet après-midi à partir de 17h pour la première session plénière d'octobre. Vous pouvez suivre les débats en ligne ici et pour en savoir plus sur nos priorités pour cette semaine, c'est par ici.


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