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Le choc du décès de Michèle Rivasi, notre collègue au Parlement européen, est rude en cette fin de mandature. Michèle définissait à elle seule l’écologie : ténacité, engagement, convictions sans failles… Michèle réussissait ce coup de force de maintenir ses ambitions politiques sans faiblir quels que soient les obstacles. Son exemple, autant que le souvenir de sa bonne humeur inébranlable, planent désormais au-dessus des actions de notre délégation.

Cette semaine, au Parlement européen, nous l’avons suivi, son exemple, sur un autre sujet qui lui tenait à cœur : la Palestine. Nous avons porté, à nouveau, l’appel à un cessez-le-feu à Gaza, pour que cessent les massacres. Notre résolution a malheureusement été tronquée par de nombreux amendements des droites et
et nous avons refusé d’adopter le texte final, qui adoube la politique actuelle de Netanyahou : cesser la guerre quand le Hamas sera démantelé, ce qui est irréalisable, aux dires de nombreux experts… D’autres partis s’accordent une victoire de papier pour un cessez-le-feu qui n’en est pas un… Vous pourrez retrouver ces dernières informations dans cette newsletter.

Pour faire honneur à Michèle, aussi, nous avons porté en décembre une résolution sur la Tanzanie, pour la défense des populations Maasaï et nous tenterons coûte que coûte de poursuivre ses autres combats.

C’est ce qui marquera, sans doute, cette année 2024, pour laquelle je vous souhaite, à toutes et tous, que vos combats aboutissent, pour l’écologie et la protection de nos valeurs humanistes. C’est son état d’esprit que nous porterons haut, aussi et à vos côtés, pour les élections à venir.


Mounir SATOURI

AFFAIRES ÉTRANGÈRES-DROITS HUMAINS

Le Parlement européen échoue ce 18 janvier à appeler à un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza
Après 100 jours de guerre et plus de 24000 palestiniens, dont plus de 70% de femmes et enfants, tués à Gaza, ce jeudi 18 janvier, le Parlement européen a encore échoué à appeler à un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel.

Alors que le groupe des Verts/ALE a exigé dès le 19 octobre que le Parlement européen appelle à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, que l’Assemblée générale des Nations Unies a réussi le 12 décembre dernier à le faire, hier, l’Union européenne n’a pas été à la hauteur. Par la faute du PPE (parti conservateur de droite) et de leurs alliés toujours plus à droite, mais aussi de ceux qui ont voté pour un cessez-le-feu conditionnel et irréaliste par soucis de manoeuvre politique.
A la résolution commune qui a été votée hier, les Verts/ALE ont fait le choix de déposer des amendements clés, essentiels et majeurs avec l’objectif d’éviter plus de morts à Gaza et l’escalade de la violence dans la région.
Le groupe des Verts/ALE a exigé : non seulement un cessez-le-feu permanent et inconditionnel mais aussi un soutien fort à la Cour internationale de justice, la libération de tous les otages et prisonniers politiques, la suspension de l’accord UE-Israël au regard de son article 2 sur le respect des droits humains et des principes démocratiques, la condamnation des crimes de guerre et notamment les répercussions disproportionnées du conflit sur les femmes et les enfants.
Crise humanitaire à Gaza : L'Union européenne et la France ont un rôle à jouer pour demander l'application du droit international, un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et prisonniers et défendre la solution à deux Etats. 
 La situation humanitaire à Gaza et en Cisjordanie est désastreuse, avec des attaques meurtrières perpétrées par les forces israéliennes ayant déjà fait …

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Les écologistes appellent la France et l'Europe à agir contre les violations des droits humains par Israël et à exiger des sanctions.

Billet d'humeur
Blog Médiapart

Migrations : comment lutter contre un fantasme ?
Le projet de loi immigration porté par Gérald Darmanin et Emmanuel Macron est une atteinte aux droits humains et à la dignité des migrants. Il repose sur un fantasme d'un afflux migratoire massif qui ne repose sur aucune réalité observable.
En effet, le solde migratoire de la France se situe autour de 200 000 personnes depuis les années 2000, soit moins de 0,5 % de la population. La plupart des arrivées sont liées aux mariages mixtes, à l'installation d'étudiants, au regroupement familial. Une minorité, 40 000 personnes, sont des réfugiés.
Cette réalité est pourtant occultée par une panique identitaire entretenue par la crise économique et les inégalités qui se creusent. Cette panique conduit à des mesures discriminatoires et liberticides qui portent atteinte aux droits fondamentaux des migrants.
Il est nécessaire de rappeler les faits et les chiffres, de démontrer l'absurdité des postures démagogiques. Il est également nécessaire de proposer une gestion des migrations rationnelle et responsable à l'échelle européenne, un accueil digne de ce nom.
Le 6 décembre 2023, nous avons organisé une conférence au Parlement européen sur les enfants européens qui sont toujours détenus dans les camps syriens. En présence des députées européennes Sylvie Guillaume et Saskia Bricmont, j'ai vivement souligné à quel point la France a été fréquemment condamnée pour son obstination à ne pas rapatrier les enfants français retenus dans les camps …

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Des enfants européens toujours détenus dans les camps en Syrie
2024 a démontré qu'isolés, les Etats membres de l'UE ne peuvent européen n’ont ni les moyens de résister à Poutine ni ceux de vraiment peser sur la guerre au Moyen-Orient... L’Europe peut être un formidable outil de paix, de protection du droit international. Il lui incombe de monter urgemment un projet commun ambitieux et efficace... Mon billet d'humeur est à …

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L’Europe au service de la paix
La crise climatique menant à une catastrophe mondiale, il n'est pas surprenant que des actions juridiques visant à protéger le climat soient désormais entreprises devant des tribunaux nationaux, régionaux et internationaux, notamment la Cour internationale de justice (CIJ), le Tribunal international du droit de la mer (TIDM), la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIADH) et la Cour africaine des …

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Soutien à la bataille pour la justice climatique livrée par le Vanuatu
Intervention en plénière sur la situation au Moyen-Orient
DROITS SOCIAUX
Intervention sur la stratégie de l’Union européenne pour aider les jeunes confrontés à la crise du logement et du coût de la vie
Des droits sociaux malmenés par les États membres

Algorithmes plutôt que cotisations sociales!
C’est ce que le gouvernement français a farouchement défendu en Europe en décembre. La France a en effet privé 28 millions de travailleurs de droits sociaux en bloquant l’accord pour une directive sur les travailleurs des plateformes. Ce sont des travailleurs parmi les plus vulnérables qui restent ainsi sans protection sociale (majoritairement des jeunes de moins de 25 ans d’origine étrangère). Sous l’influence des grandes entreprises du secteur - dont 97% ne cotise pas à l’assurance chômage, elle empêche le contrôle de l’utilisation de l’intelligence artificielle au travail.
Notre mobilisation pour l’humain et la dignité au travail se poursuit pour celles et ceux qui devraient être 43 millions sur le marché du travail l’année prochaine.
Les nouvelles ne sont pas meilleures pour les droits associés à la libre circulation qui est pourtant un principe fondateur de l’Union européenne. Avec près de 16 millions de personnes concernées par la mobilité intra-européenne (résidence, travail frontalier ou détaché), la coordination des régimes de sécurité sociale est fondamentale. Il s’agit de nos droits au chômage ou à la retraite quand on déménage d’un État membre à un autre ou de notre protection sociale quand on travaille dans un État membre différent de celui dans lequel on réside. Il s’agit aussi de lutter contre la fraude quand des entreprises font de la concurrence déloyale basée sur l’exploitation des travailleurs et des travailleuses. En somme, des millions de situations concrètes restent encore de véritables cauchemars au quotidien faute d’accord entre les États membres.
Le Parlement était prêt à tout compromis améliorant le statu quo pour les droits sociaux mais les égoïsmes de certains États membres ont encore une fois, au cours des 6 dernières années, empêché d’avancer.
TWEETS & CIE
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