Chasse aux sorcières contre les écologistes en Italie : un militant banni de Rome

8 décembre 2011
Les eurodéputé-e-s Europe Ecologie – les Verts s’interrogent sur la récente décision de la justice italienne qui interdit à un salarié de Greenpeace l’accès à la ville de Rome pendant deux ans, suite à une manifestation alertant sur les dangers pour la planète des changements climatiques. Communiqué.
Les eurodéputé-e-s Europe Ecologie – Les Verts dénoncent cette chasse aux sorcières menées contre « des ennemis imaginaires à l’ordre public ». Elle représente une menace sérieuse pour la démocratie en Europe. Ainsi, Salvatore Barbera, chargé de campagne « Climat » à Greenpeace, a simplement participé à une manifestation au centre de Rome, en appelant à un sursaut politique les dirigeants présents au sommet de Durban sur le climat. Il n’a rien fait de plus que d’exprimer son opinion, et de participer à une action non violente et pacifique.

Les écologistes européens, en lien avec le Parti vert italien, demandent au ministre italien de l’Intérieur de rendre publiques les raisons pour lesquelles les militants ont été maintenus en détention pendant près de 8 heures, après une manifestation pacifique. Ils interrogent également les pouvoirs publics italiens sur les bases juridiques qui permettent d’interdire l’accès de la ville de Rome à ce militant. Alors qu’en France, des militants de Greenpeace sont actuellement sous contrôle judiciaire et seront jugés en janvier, risquant jusqu’à trois ans de prison ferme pour avoir révélé au grand public l’absence de sécurité des centrales nucléaires françaises, ces mesures de répression montrent combien l’industrie nucléaire et ses représentants sont aux abois dans toute l’Europe.

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