Contre la vie chère : nous ne lâchons rien

13 mai 2025

En février dernier, Marie Toussaint et ses collègues écologistes, mais aussi la quasi-intégralité des eurodéputé·es de gauche français·e, a saisi la Commission européenne pour ouvrir une enquête pour pratiques anti-concurrentielles dans les territoires ultra-marins français, ceux classés par l’Union européenne en tant que RUP (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Mayotte) mais aussi les autres comme en Nouvelle-Calédonie.

Aujourd’hui, et alors que les lanceurs d’alerte de Martinique ont enfin réussi à faire publier les comptes complets du Groupe Bernard Hayot qui représente jusqu’à 50 % du panier d’achat moyen d’un ménage à La Réunion, nous venons d’emporter une nouvelle victoire dans la lutte contre la vie chère : le Parlement européen vient d’adopter sa position sur l’état de la concurrence en Europe en 2024 (dont il y aurait certes beaucoup à redire…), indiquant qu’il « s’alarme de la forte concentration des secteurs de la distribution, de l’agriculture et de l’automobile dans les territoires d’outre-mer, où les prix excessifs fixés par les entreprises dominantes sur des produits et services essentiels amplifient les inégalités, la précarité et les disparités territoriales ; demande instamment à la Commission européenne de lancer une enquête sur les abus potentiels de position dominante au titre de l’article 102 TFUE ».

Marie Toussaint est intervenue dans ce débat.

Si cette position du Parlement européen n’est pas contraignante pour la Commission européenne, c’est tout de même une belle avancée ! Nous continuerons à porter le combat, à demander des comptes si aucune action n’est engagée, et à continuer à défendre la transparence, l’égalité réelle et la justice.

Vous trouverez d’ailleurs ci-dessous la lettre que des eurodéputé·es des trois groupes de gauche de l’hémicycle ont adressé à la Commission européenne pour obtenir qu’elle agisse. 

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