Nos démocraties sont à bout de souffle, et les citoyens n’en peuvent plus de respirer l’air nauséabond de la corruption et du secret, sans même parler des petits arrangements parmi les ennemis de la souveraineté populaire. Une transparence accrue est la seule réponse à apporter pour renouer le lien de confiance entre les gouvernants et les gouvernés : dans cette optique, les lanceurs d’alerte qui risquent leur vie pour protéger les nôtres, doivent être encensés et non plus pourchassés. Quant à la lutte contre les conflits d’intérêts, elle doit être une priorité absolue pour que l’expertise publique mène à des décisions protégeant l’intérêt général et non plus les intérêts privés.