Egunkaria – Les députés se félicitent d’une victoire pour la liberté de la presse

13 avril 2010
Les députés ALE François Alfonsi (PNC – Corse) et Oriol Junqueras (ERC – Catalunya) ont accueilli favorablement la décision d’acquitter les cinq accusés impliqués dans l’affaire du journal basque Egunkaria.

Le journal a été fermé il y a sept ans suite à des allégations non fondées d’une association illégale avec l’ETA. Egunkaria a été créé en 1990 et était le seul quotidien publié en langue basque.

Les députés de l’ALE avait déjà vivement critiqué les autorités publiques espagnoles pour leur attaque contre la liberté de la presse en clôture Egunkaria. En Février, ils avait organisé une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg avec Martxelo Otamendi, ancien rédacteur en chef du journal. (voir lien plus bas)

A cette époque, ils affirmaient que le maintien de l’interdiction de Egunkaria étaient en contradiction avec les garanties sur la liberté d’expression de la Charte européenne des droits fondamentaux maintenant inscrite dans le traité de Lisbonne.

À la suite de cet acquittement, ils demandent que les personnes concernées soient indemnisées pour leurs souffrances au cours des dernières années.

François Alfonsi, député corse a ainsi déclaré :

« Cela est un coup dur pour l’arbitraire de la justice mise en œuvre par l’État espagnol dans sa répression du peuple basque. Le Parlement européen a clairement montré comment l’État espagnol échouait à se comporter en conformité avec les normes démocratiques de l’Union européenne. L’Alliance libre européenne est très heureuse d’avoir pu mettre en évidence cette question au Parlement européen et se félicite de l’acquittement des personnes concernées. « 

quant au député catalan Oriol Junqueras :

« Il a été démontré que Egunkaria n’avait rien à voir avec l’ETA. Par conséquent, il faut désormais pour que justice soit faite, qu’une indemnisation financière soit accordée à cette publication qui a été contrainte de fermer et de licencier tous ses employés. Il en va de même pour les cinq personnes touchées par cette affaire. Pendant plus de sept ans, ils ont été publiquement accusés de liens avec l’ETA, ce qui n’avait jamais été prouvée. Malheureusement, il sera un peu plus difficile de compenser la réduction de la liberté de la presse au cours de ces sept dernières années. « 

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