Claude Gruffat sur le rapport sur les indications géographiques
Mercredi 31 mai, Claude Gruffat est intervenu sur le rapport sur les indications géographiques.
Son intervention ⬇
« Moi aussi, je vais commencer par remercier le rapporteur, Paolo… Quel succès, ce soir ! Si tous les rapporteurs avaient un tel succès dans leurs dossiers ! Pour tout le travail fait et toute la collaboration qu’il y a eu avec les shadows autour du dossier. Ça a vraiment été un plaisir de travailler sur ce dossier.
Les indications géographiques font partie de notre patrimoine commun européen et ce rapport vise à le protéger au maximum. Plusieurs points que je vais évoquer ici vont dans ce sens.
Tout d’abord, la DG Agri de la Commission européenne préserve son rôle dans l’approbation ou l’opposition de l’octroi d’une IG. Nous avons, en effet, et en bloc, refusé que l’EUIPO obtienne cette prérogative. Pour nous, c’était important que l’Europe reste maître du jeu sur la gestion d’un patrimoine aussi précieux que celui des IG.
Nous avons permis à des groupes de producteurs reconnus d’avoir un pouvoir de décision dans leur cahier des charges. Et ça, ça nous paraissait aussi quelque chose d’important.
Pour le vin, par souci de cohérence, les IG du vin resteront dans l’OCM. On était assez d’accord là-dessus.
Et enfin, dernier point, qui me tenait à moi particulièrement à cœur, sur lequel nous n’avons, malheureusement, pas été assez loin, mais on en a pas mal discuté pour se comprendre, c’est les engagements de durabilité qui se font sur la base du volontariat. Ça, c’est plutôt pas une mauvaise chose, mais on n’est pas allé assez loin sur les sujets qui peuvent être objets de cette durabilité et les sujets qu’on connaît tous sur les enjeux climat, biodiversité, etc.
Mais je fais confiance aux acteurs de la qualité pour faire entrer ces préoccupations, rapidement, dans leurs préoccupations.
Voilà. Et moi, j’invite aussi à voter ce texte. »
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