Marie Toussaint sur la législation sur le devoir de vigilance
Mercredi 31 mai, Marie Toussaint est intervenue sur la législation sur le devoir de vigilance.
Son intervention ⬇
« La situation est simple. Si les entreprises ne respectent pas l’Accord de Paris, alors nous ne pourrons pas limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.
Et soyons clairs, soyons honnêtes aucune des entreprises pétrogazière européenne, ni Repsol, ni ENI, ni bien évidemment Total ne se situe aujourd’hui sur la trajectoire de l’Accord de Paris.
Les choses sont simples. Si les entreprises continuent d’épandre du plastique ou des polluants éternels sur le long de leur chaîne de valeur, alors nous ne pourrons protéger ni l’Arctique, ni l’Himalaya, ni les forêts du monde de ses pollutions qui rendent notre planète toxique.
En somme, si nous ne sommes pas en mesure de réencastrer l’économie dans le cadre des limites planétaires, alors nous continuerons à rendre notre planète invivable.
Et c’est là tout l’enjeu du texte sur le devoir de vigilance que nous étudions et que nous devons impérativement adopter demain.
Parce que les entreprises sont tenues de respecter les lois, les droits et les principes qui s’imposent à tous et qu’elles doivent assumer leurs responsabilités sociales et environnementales ; parce que les vies des ouvrières brisées, tant par le travail forcé que par les produits toxiques qui s’infiltrent dans leur corps, hors de nos frontières, ont tout autant de valeur que les vies que nous avons à préserver sur le territoire européen ; parce que quand Hilda, Vanessa ou Patience nous demandent de protéger leurs parcs naturels et leurs terres des forages du projet EACOP de Total en Ouganda et que la jeunesse du monde clame son droit à un avenir, nous, dans l’Union européenne, nous devons d’agir. »
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