Cancers, l’attitude coupable de la Commission européenne

4 février 2016
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer ce jeudi 4 février 2016, Michèle RIVASI pulie une tribune dans le Huffington Post pour dénoncer l’attitude coupable de la Commission européenne, en particulier sur le dossier des perturbateurs endocriniens toujours pas encadrés alors qu’ils sont responsables de nombreux cancers.
En cette journée mondiale contre le cancer, j’entends rappeler ici comment la Commission européenne se met hors-la-loi en refusant d’encadrer les perturbateurs endocriniens dans la législation européenne alors même que ces substances sont à l’origine de nombreux cancers.

Le cancer est un fléau comme l’indiquent les chiffres d’Eurostat publiés en novembre 2014. « Dans l’UE, en 2011, le cancer a été la cause de décès pour 1,281 million de personnes, étant ainsi responsable de plus d’un quart des décès (26,3%). Sur les dix années précédentes et tandis que le nombre total de décès diminuait légèrement (-0,5%), le nombre de décès dus au cancer a augmenté de 6,3% ».

Face à cette catastrophe, on est légitimement en droit d’attendre que les décideurs européens agissent pour contrer ce mal qui va crescendo. Si les causes du développement des cancers sont multiples, il en est une bien connue qui est largement négligée par la Commission européenne: l’invasion des perturbateurs endocriniens dans notre vie quotidienne.

Ces substances se retrouvent sous la forme de Bisphénol A dans les plastiques ou de glyphosate dans les herbicides comme celui commercialisé par Monsanto et le plus vendu au monde, le RoundUp. De nombreuses études ont montré qu’elles agissent de façon néfaste sur notre système endocrinien et peuvent être à l’origine de cancers. En mars 2015, le glyphosate a été reconnu « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), organe de l’OMS, mais il est toujours utilisé comme si de rien n’était. Ceci n’a pas empêché la Commission européenne d’autoriser en 2015 et en 2016 plusieurs OGM résistants à ce même glyphosate. Quant au Bisphénol A, il entraîne une augmentation du risque de tumeurs mammaires chez les souris testées comme l’ont montré plusieurs études scientifiques du professeur Weber Lozada en 2011.

La suite à lire sur Le Huffington Post

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Un commentaire

  • baron dit:
     - 

    mais qui dirige la commission Européenne?
    Pourquoi tant de décisions absurdes?
    Les lobbys sont-ils aussi puissants?
    on parle beaucoup de sécurité de l’Europe mais cette Europe existe-t-elle? A quoi servent les écologistes?
    Pour quelle raison ces sujets sont peu repris par les médias?

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