Les eurodéputés veulent limiter les bonus dans le secteur bancaire

27 mars 2012
Les banquiers doivent s’attendre à voir leur rémunération revenir au centre du débat à Bruxelles. Les eurodéputés semblent décidés à légiférer à nouveau sur la question des bonus.
Ils disposent, pour l’occasion, d’un véhicule idéal, avec le texte sur la transposition des règles prudentielles de Bâle III, actuellement en examen. Les amendements se sont multipliés (plus de 2.300 !), dont une partie consacrée à la question des rémunérations. Le rapporteur du texte, l’autrichien Othmar Karas, n’a pas caché hier ses intentions : « je suis partisan que la rémunération variable ne puisse pas être plus de deux fois supérieure à la partie fixe », a-t-il expliqué.

Certains se montrent plus stricts encore, notamment chez les Verts où Pascal Canfin demande que « la part variable soit au maximum équivalente à la part fixe ». Ce dernier soutient également d’autres amendements, qui visent à interdire aux banques qui se sont présentées au guichet de la BCE pour toucher leur part de l’opération de financement à long terme (le fameux LTRO) de verser des dividendes à leurs actionnaires ou des bonus à leurs dirigeants. « Les modalités techniques doivent être étudiées, mais l’argent distribué par la BCE servait à sauver le système bancaire, pas à contenter actionnaires et dirigeants », note le député Vert.

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