Maladies nosocomiales : vers des alternatives aux antibiotiques
En plus d’un renforcement des règles de base d’hygiène et de décontamination, le groupe des eurodéputés Verts a porté des idées novatrices et progressistes en termes de traitement des résistances et de reconnaissance de l’expertise des patients au cours de cette négociation :
« Les écologistes ont soutenu la possibilité pour les victimes d’effets indésirables dus aux médicaments ou aux dispositifs médicaux d’effectuer un recours collectif transfrontalier. Il nous a également semblé très important de mieux protéger les lanceurs d’alertes au niveau européen en prenant exemple sur la loi qui vient d’être votée en France sur ce thème. Enfin, une attention toute particulière a été donnée à la mise en valeur de l’expertise ‘profane’, c’est-à-dire directement issue des patients, ainsi qu’aux outils de collecte d’informations sur les effets indésirables constatés des médicaments ou pratiques médicales. Nous avons en effet plus que jamais besoin de transparence en matière de santé, afin de rassurer au mieux les patients parfois dans le doute. »