Gwendoline Delbos-Corfield sur la nécessaire transparence des algorithmes
« Selon l’ONG Algorithm Watch, les mécanismes de transparence existants ont échoué. Nos lois ne sont pas encore adaptées au monde numérique. Nos démocraties ne sont pas prêtes à relever ce défi pour nos libertés et nos droits fondamentaux.
Nous en débattons souvent, mais nous n’avons toujours pas de règles adéquates au niveau européen.
Nous avons besoin de la transparence des algorithmes pour que les plateformes soient responsables de leurs impacts sur la démocratie et pour contrôler leurs actions, pour partager les données avec les chercheuses et les chercheurs de l’Observatoire européen des médias numériques, par exemple.
Nous en avons besoin pour lutter contre la désinformation. Et nous avons besoin de transparence pour nous aider à comprendre comment les espaces virtuels sont devenus le lieu de toutes les discriminations et de toutes les inégalités.
De plus en plus, les femmes et les minorités désertent les réseaux sociaux, souvent après des expériences extrêmement violentes. On ne parle pas de quelques cas isolés, mais d’un problème qui devient de plus en plus courant.
Et les algorithmes manquent de transparence. »
Les commentaires sont fermés.