Il faut agir maintenant pour sauver l’apiculture
La mortalité des abeilles est bien réelle. Réelle et dramatique par les risques que cela fait peser à terme sur la biodiversité, mais aussi réelle et dramatique pour les apiculteurs qui voient leur cheptel décimé. Yannick JADOT est allé à leur rencontre.
Dans la continuité de la première journée mondiale des abeilles, Yannick JADOT est allé rencontrer en Bretagne des apiculteurs en grande difficulté du fait de la mortalité catastrophique dans leur cheptel. Avec des syndicats professionnels il demande une prise en compte d’urgence par le ministère de l’agriculture de cette situation et une aide aux éleveurs comme la France a coutume de le faire pour les autres filières agricoles.
Actrices centrales de la biodiversité, les abeilles sont nos alliées. Les pratiques agricoles et l’usage des pesticides doivent être profondément modifiés, et les apiculteurs sont l’activité est directement victime de ces mauvaises pratiques risquent de mettre la clef sous la porte.
Défendre les abeilles c’est aussi défendre l’apiculture.
Un commentaire
Ce qui est vrai en Bretagne est vrai partout en France et dans les mêmes proportions. Les apiculteurs sont tellement attaqués sur leur pratiques, leur capacité professionnelle et ils ont une telle mentalité ancestrale paysanne de secret et d’indépendance qu’ils se taisent, renouvellent inlassablement leurs colonies ou arrêtent. N’oubliez pas qu’ils posent leur ruches chez les autres, ceux-la mêmes qui les tuent (je laisse le COD flou intentionnellement). C’est pourquoi l’apiculture professionnelle n’a jamais pu se développer. Tout est fait, même sur le plan médiatique, pour montrer l’apiculture de loisir avec des retraités passionnés. Les vendeurs de matériel apicole l’ont bien compris et fleurissent. Quant au marché du miel, gangrené par les miels étrangers et volontairement déstabilisé, il fait que l’année dernière nous n’avons pas pu vendre notre miel, refusant de le brader…A quoi bon faire du miel s’il ne se vend pas pour ceux qui n’ont pas le marché pour le vendre en direct. Nous sommes dans cette situation paradoxale d’avoir du miel en stock et plus d’abeilles ou si peu…