L’enjeu de Copenhague 2009

4 septembre 2009
En décembre de cette année, les pays du monde entier se retrouveront à Copenhague à l’occasion du Sommet de l’ONU sur le changement climatique. Ils devront y trouver un nouvel accord mondial pour succéder au Protocole de Kyoto.
– Soit ces pays signent un accord qui conduira les émissions mondiales de gaz à effet de serre à se stabiliser puis à décliner avant 2015.
– Soit notre planète se réchauffera de plus de 2°C, seuil au-delà duquel les conséquences pour notre planète et nos sociétés seraient désastreuses: déclin des agricultures au Sud et au Nord engendrant une crise alimentaire mondiale ; augmentation du nombre et de l’intensité des tempêtes comme celle qui a frappé la France en 1999 ; déplacements de réfugiés climatiques estimés à plusieurs centaines de millions…
Notre climat pourrait aussi devenir complètement incontrôlable, en passant ce que les scientifiques appellent des points de rupture.

Alors certes, pour éviter ce scénario catastrophe, tous les pays doivent agir. Mais les pays riches dont l’Union européenne et la France ont une responsabilité particulière. Ils sont responsables d’environ trois quart des gaz à effet de serre émis le siècle dernier, et qui provoquent les changements climatiques que nous connaissons aujourd’hui. De plus, les habitants de ces pays étant en moyenne cinq fois plus riches que ceux des pays en développement, ils ont une capacité à agir bien supérieure.

Les pays riches doivent donc être les pionniers de la lutte contre les changements climatiques, faire preuve d’exemplarité, en réduisant de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020, par rapport à 1990, comme préconisé par les scientifiques du climat.

Ils ont beaucoup à y gagner, que ce soit par la réduction de leur dépendance énergétique ou la création de millions d’emplois. Les pays riches doivent aussi être solidaires des pays en développement, en mobilisant plus de 100 milliards d’euros par an pour les aider à lutter contre le dérèglement climatique, et en particulier pour que les plus pauvres s’adaptent à ses conséquences inéluctables. Résoudre la crise climatique mondiale passe nécessairement par une nouvelle solidarité.

Après avoir mis l’accent le sujet climat et Copenhague pendant les élections européennes, Europe Écologie portera de nombreuses propositions au sein du Parlement pour que la position de l’Union européenne soit enfin à la hauteur de l’enjeu. Mais le combat aura également lieu en France, via des actions politiques et de mobilisation des citoyens.

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