Changeons nos politiques, pas le climat

30 septembre 2013
Les 800 scientifiques réunis au sein du « groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat » (GIEC) vient de rendre public son tout dernier rapport. Ils y décrivent l’élévation de la température terrestre depuis le milieu du 20e siècle qui résulte bel et bien, selon eux, de l’accumulation des gaz à effet de serre d’origine humaine. Si les émissions continuent au rythme actuel, le réchauffement pourrait attendre 4,8 °C à la fin du 21e siècle dans le pire des cas. Pour les experts du GIEC, il reste néanmoins possible de maintenir la hausse moyenne de température sous les deux degrés en implémentant une politique climatique ambitieuse.
Dédié aux chefs d’Etat et de gouvernements pour comprendre les effets du réchauffement climatique et s’y adapter, le rapport du GIEC intervient alors que la communauté internationale est entrain de négocier un accord mondial. Les pays signataires de la convention-cadre sur les changements climatiques finaliseront cet accord en 2015 à Paris lors de la conférence annuelle des Nations unies.

Lors du prochain rendez-vous, en novembre 2013, en Pologne – l’Etat européen le plus attaché aux énergies fossiles – le constat scientifique du GIEC sera au cœur des négociations : selon les experts, la première décennie du 21e siècle a été la plus chaude depuis 1850, et le niveau des mers augmente de plus en plus vite (sur la période 1993-2010, la hausse était deux fois plus rapide que sur la moyenne 1901-2010).

Les faits sont là, ils mettent la pression aux décideurs : il faut modifier la manière dont nous vivons sur terre et apprendre à réduire ces émissions de gaz à effet de serre qui menacent la planète. En Europe, nous devons aller plus loin que l’objectif de 20 % de réduction des émissions d’ici 2020 (par rapport aux niveaux de 1990) qui a déjà été fixé. L’Union européenne peut et doit prendre la tête de ces négociations et montrer la voie vers la transition énergétique !

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Un commentaire

  • Baron Alain dit:
     - 

    sans stabilisation de la démographie, il n’y aura pas de baisse des gaz à effets de serre: c’est mathématique.
    Soyons sensé.

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