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Salima Yenbou sur la liberté de la presse en Hongrie et en Pologne

7 juillet 2021

« Lundi, Reporters sans frontières a publié sa galerie 2021 des « prédateurs de la liberté de la presse ». Avec, pour la première fois, un Européen : Viktor Orbán.

Aux côtés de 36 autres chef·fe·s d’État et de gouvernement. Messieurs Poutine, Xi, Erdogan et ben Salmane…

Quelle honte, quelle tristesse pour l’Europe, d’avoir un Européen parmi cette sombre liste !

En Pologne, la société civile, elle aussi, est très inquiète de cette soi-disant « repolonisation » des médias par le gouvernement, pour influencer leurs politiques éditoriales.

Depuis 2011, nous, alors que la Hongrie prenait la présidence du Conseil de l’Union européenne, nous exprimons des préoccupations quant à l’État de droit dans le pays et les répercussions que l’inaction pourrait avoir sur les autres États membres.

Comme un vieux disque rayé.

Pendant combien de temps allons-nous encore être « préoccupé·e·s » ? Car les répercussions sont là.

Les institutions de l’Union européenne doivent se montrer à la hauteur de leurs responsabilités et faire bien plus que discuter et se préoccuper.

Nous devons défendre les droits fondamentaux, la liberté d’expression et la liberté de la presse, pierres angulaires de nos démocraties. Et c’est maintenant, Mme la Commissaire, nous avons les outils pour ça. »

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