Un instrument efficace pour traiter les questions d’éthique

Mardi 11 juillet, les député·e·s européen·ne·s ont voté une résolution sur la proposition de la Commission pour un organisme européen chargé des questions d’éthique.

Le groupe Verts/ALE appelle à un instrument plus fort, doté de pouvoirs d’investigation, et à une application plus stricte des règles d’éthique existantes.

Déclaration de Gwendoline Delbos-Corfield, eurodéputée Verts/ALE et membre de la commission des affaires constitutionnelles :

« Nous avons vu des responsables politiques passer directement de leur fonction de Commissaire européen·ne à des postes dans des multinationales et nous avons vu des député·e·s européen·ne·s essayer de cacher des sacs d’argent sous leur lit. Il est clair que nous avons besoin d’un organe éthique fort et indépendant pour contrôler tout cela et mettre fin à ces dérives. Malheureusement, la proposition de la Commission ne permettra pas de lutter de manière efficace contre de tels scandales.
La liste de ces scandales prouve que l’autorégulation des institutions de l’Union européenne ne fonctionne pas. Les règles existantes ne sont pas appliquées. Si elles ne le sont pas, nous ne pourrons pas améliorer les standards d’intégrité et de responsabilité au sein de l’Union européenne. Nous avons besoin d’un véritable organe d’éthique qui dispose des outils et des moyens nécessaires pour repérer l’ensemble des manquements et les sanctionner, afin de lutter contre la corruption et de rétablir la confiance dans les institutions de l’Union européenne. Des exemples intéressants existent, à l’image de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en France, nous aurions tout à gagner à nous inspirer de ces bonnes pratiques pour améliorer notre propre fonctionnement.

 

Intervention de Gwendoline Delbos-Corfield en plénière

 

Les explications en images

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