Agrocarburants : Un compromis qui ne résout pas les problèmes
Celles-ci sont censées réduire l’impact du changement indirect d’affectation des sols sur les émissions de gaz à effet ainsi que les problèmes associés aux cultures destinées à la production de agrocarburants.
La Vice-présidente du groupe Verts-ALE, membre de la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire, Michèle RIVASI, s’est exprimée en ces termes après le vote:
« Alors que la nouvelle règlementation aurait dû mettre fin à la promotion des biocarburants qui exacerbent la dégradation climatique et ont un impact social négatif,
le compromis adopté n’est malheureusement pas à la hauteur des enjeux.
Avec cette nouvelle règlementation autorisant jusqu’à 7% de cultures de biocarburants de première génération – un plafond beaucoup trop élevé -, on perpétue les mêmes erreurs au détriment des forêts tropicales mais également des citoyens confrontés à la hausse des prix des aliments.
Si l’on peut se réjouir de la volonté d’accroître la transparence sur les émissions résultant du changement indirect d’affectation des sols, l’application de la directive sur les énergies renouvelables au secteur des biocarburants n’est malheureusement pas envisagée. Les biocarburants non durables pourront donc continuer à être produits, aux dépens des investissements d’avenir dans les nouvelles générations.«