Eskom, choix énergétique archaïque de la Banque mondiale
D’une puissance de 4 800 MW, l’équivalent de cinq réacteurs nucléaires, elle devrait émettre 25 millions de tonnes de CO2 par an, et entraîner l’ouverture de 40 nouvelles mines de charbon.
Mais pour la Banque mondiale et le gouvernement sud-africain, Medupi est un mal nécessaire pour sortir le pays de sa crise énergétique, développer l’emploi, permettre l’accès des plus pauvres à l’électricité. Des arguments qui révoltent les activistes sud-africains et du monde entier : car les véritables bénéficiaires de Medupi seront des multinationales qui n’ont pas besoin d’être soutenues.
En effet, en vertu de Special Pricing Agreements (accords spéciaux sur les prix signés pendant l« apartheid), elles bénéficient de tarifs opaques et artificiellement bas sur l’électricité. Le secret de ces accords est bien gardé par le gouvernement sud-africain, sans que la Banque mondiale, qui s’enorgueillit pourtant de ses politiques de transparence et de lutte contre la corruption, ne s’en inquiète.
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