Femmes et changement climatique
S’exprimant à l’issue du vote, Nicole Kiil-Nielsen a estimé que :
« Ce texte compile des chiffres statistiques encore trop méconnus. Il souligne, par exemple, que 70% des êtres humains vivant avec moins d’1 dollar par jour sont des femmes et que ces dernières représentent 90% des personnes décédées dans les suites des catastrophes climatiques à l’image des terribles inondations au Bangladesh en 1991. Enfin il met en évidence que, si au niveau mondial, ce sont les femmes, qui de part leurs activités économiques liées notamment à l’agriculture sont les premières victimes des bouleversements climatiques, elles sont également un puissant vecteur social dans la diffusion des bonnes pratiques environnementales au quotidien. »
Au delà du constat statistique, le rapport parlementaire fait de nombreuses propositions comme le souligne Nicole Kill-Nielsen :
« Nous proposons des choses concrètes comme l’obligation d’avoir 40% de femmes dans les délégations européennes et les instances de financement des politiques climatiques, des politiques d’enseignement qui encouragent l’accès des femmes aux postes techniques et scientifiques, et la disponibilité des moyens de contraception ».
Selon la députée, les quotas sont un outil pour avancer sur l’égalité homme femme.
Quelque minutes avant le vote, Nicole Kiil-Nielsen a rendu hommage aux femmes et aux associations de femmes, qui « de part le monde ont compris depuis longtemps qu’il fallait se mobiliser sur ces questions climatiques. » Elle a notamment mentionné le mouvement Chipko et ses femmes qui se sont attachées à des arbres pour les sauver.
« Je voudrai aussi citer le Rwanda, où 600 espèces de haricots ont été préservées grâce à des femmes ; enfin j’aimerais tout spécialement vous parler de Wangari Maathai qui nous a quittés récemment, et qui avec son mouvement de la ceinture verte, est parvenue à conserver des milliers et des milliers d’arbres en Afrique. »
KIIL-NIELSEN Nicole 20 Avril 2012 par EurodeputesEE