Fonds social européen : Des mesures concrètes en faveur de l’emploi et de la lutte contre la pauvreté
« Aujourd’hui en Europe, 113 millions de personnes sont menacées de pauvreté ou d’exclusion. L’Union européenne a les moyens d’agir pour lutter contre la pauvreté et doit se donner les moyens de respecter l’objectif qu’elle s’est fixé pour 2020, qui vise à réduire ce nombre d’au moins 20 millions de personnes. Le Fonds social européen a un rôle majeur à jouer.
En cette période de crise et de chômage massif, le FSE aura un rôle prépondérant à jouer en matière de formation et d’aide au retour à l’emploi. Il sera aussi un outil déterminant pour développer les emplois verts de demain, condition indispensable à la transition écologique que nous défendons.
Je me réjouis que chaque groupe politique soutienne un seuil minimal de 25% du budget des fonds structurels consacré au FSE, ainsi qu’un seuil de 20% du FSE consacré à la lutte contre la pauvreté. Personne n’a été exclu du public ciblé par le FSE puisque les jeunes, les migrants, les réfugiés et les demandeurs d’asile sont désignés comme des bénéficiaires potentiels.
Contrairement à la Commission européenne, qui s’était focalisée sur l’emploi, la commission Emploi est parvenue à intégrer l’inclusion sociale, tels que l’accès aux services publics, au logement etc… En effet, l’emploi, notamment lorsqu’il est précaire ou qu’il n’offre pas de bonnes conditions de travail, ne suffit pas automatiquement à sortir de la pauvreté et à garantir une vie décente.
Mon principal regret concerne le rôle encore trop limité conféré aux ONG et aux partenaires sociaux, même s’il a été renforcé, et ce malgré tous les efforts mis en œuvre par les Verts au Parlement européen. »