G20 et Parlement européen : une occasion manquée
-D’éradiquer les abus des paradis fiscaux, l’évasion fiscale et les flux illicites de capitaux en provenance des pays en voie de développement;
– La mise en place d’un nouvel accord financier contraignant qui forcerait les compagnies transnationales à déclarer les profits réalisés et les taxes payées dans chaque pays où elles opèrent afin d’assurer la transparence;
– La mise en place de nouvelles régulations démocratiques et transparentes pour le commerce et le système financier internationaux.
Eva Joly regrette profondément que cette résolution n’ait pas été mise à l’ordre du jour du Parlement européen, afin d’être votée et transmise aux membres du G 20 avant le sommet. Face à une telle situation, incompréhensible, c’est la crédibilité des parlementaires qui est en jeu, puisque ceux-ci n’assument pas le rôle qui devrait être le leur.
« En dehors de mon groupe, les Verts/ALE, et de la GUE, aucun autre groupe politique n’a soutenu notre demande de mise à l’ordre du jour de cette résolution, pourtant indispensable si l’on veut que le parlement européen joue un rôle croissant dans la définition de la politique extérieure de l’Union européenne et devienne une véritable force de proposition.
Quel intérêt les élus auront-ils à voter cette résolution après le sommet de Pittsburgh ? Quel est l’intérêt pour ces élus de se contenter du rôle de simples commentateurs des résultats du sommet alors que leur mission principale serait d’agir en acteurs politiques ? » conclut EvaJoly.