Il faut entamer dès maintenant la sortie du nucléaire en Europe
Les dommages causés par le tsunami et le tremblement de terre aux réacteurs nucléaires de Fukushima (et d’autres), obligent le Japon à se préparer, aussi, à un désastre nucléaire.
Les événements à Fukushima ont souligné les mythes liés à la ‘ sûreté nucléaire’ ; l’énergie nucléaire n’est tout simplement pas sûre. Les propos rassurants mais trompeurs de l’industrie nucléaire sur la sécurité nucléaire ne convainquent plus personne.
La sortie du nucléaire doit être immédiatement plannifiée et coordonnée au niveau européen. Dans un premier temps, ceci se traduit par l’arrêt immédiat des réacteurs les plus dangereux.
La priorité doit ensuite porter sur les réacteurs construits avant 1980, ou bien situés dans des zones d’activité sismique, ou bien sans enceinte secondaire de confinement ou encore sur les réacteurs à eau bouillante pour lesquels les risques sont les plus grands .
En agissant dès maintenant, avec une sérieuse évaluation des conséquences, il sera possible d’envisager une sortie du nucléaire aussi vite que possible .
Evidemment, tous les nouveaux projets nucléaires, planifiés ou en cours de construction, doivent être stoppés immédiatement . Il nous faut une action rapide et décisive et la Commission européenne doit travailler en collaboration avec les Etats membres afin d’y parvenir.
L’UE doit totalement revoir sa politique énergétique. Cela implique que la Commission européenne modifie sa récente feuille de route et propose de nouvelles mesures législatives ainsi que de nouveaux instruments financiers afin de promouvoir l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. L’UE doit s’engager à atteindre, d’ici 2050, l’objectif d’une économie basée à 100% sur les énergies renouvelables. Les Verts souhaitent travailler de façon pro-active avec la Commission afin de parvenir à cet objectif. »
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Par ailleurs, les centrales nucléaires n’étant pas assurées par leurs exploitants (tient pourquoi au fait : pas folles les compagnies d’assurance), ce sont les contribuables qui paient en cas d’accident, quel que soit le niveau de gravité, pour un niveau 6/7 ce doit être déjà très cher, sans compter bien sûr les victimes : morts et malades.
Pour le démantèlement et le stockage des déchets, je crois que c’est aussi le contribuable qui paye l’addition, du moins qui en paiera la plus grande partie, voire la quasi totalité, le chiffrage de ces deux actions est minimisé aujourd’hui pour mieux faire passer la pilule.
Donc, procéder au démantèlement aujourd’hui des centrales les plus dangereuses, serait un bon début dans la sagesse :
– On saurait à quoi s’en tenir sut le coût d’un démantèlement.
– On en apprendrait certainement plus sur la quantité et la gestion des déchets
– On pourrait avec ces connaissances et pourquoi pas construire encore quelques centrales nucléaires mieux sécurisées et moins polluantes pour nous permettre de faire la jonction énergétique avec le futur sans nucléaire.
Marcel SIMON
EELV Evenos Var
L’électricité nucléaire n’est pas chère.Mais on a oublié d’intégrer dans son prix le coût du démantèlement des centrales lorsqu’elles arriveront en fin de vie. Ce sont nos enfants qui vont encore payer l’addition.
Pourquoi on ne parle pas de cette escroquerie?
Pourquoi EUROPE ECOLOGIE n’en parle pas?