Le Parlement européen pousse l’Europe à reprendre le leadership dans les négociations sur le climat

10 février 2010
Communiqué de presse – Strasbourg, le 10 février 2010

Le Parlement européen pousse l’Europe à reprendre le leadership dans les négociations sur le climat.

Le Parlement a adopté aujourd’hui une résolution sur les résultats du Sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague qui a eu lieu en décembre dernier.

La résolution appelle l’Union européenne à être plus ambitieuse, notamment sur son aide financière aux pays du Sud.

Pour Yannick Jadot, député européen Europe Ecologie (Verts / ALE) :

« Le groupe des Verts européens est satisfait avec cette résolution : le Parlement européen continue à maintenir la pression et pousse le Conseil et la Commission à faire beaucoup mieux dans les négociations sur le climat.

Après la déconvenue de Copenhague, les parlementaires ont appelé l’Union européenne à surmonter ses divisions et à parler d’une seule voix dans les négociations sur le climat de l’ONU, critiquant de manière évidente les stratégies de communication personnelle de Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Gordon Brown.

La révision à la hausse de l’objectif de réduction des émissions européenne est un premier pas, indispensable pour redonner crédibilité, légitimité et leadership à l’Union européenne dans les négociations.

Les eurodéputés ont à nouveau demandé à l’UE de passer à un objectif de 30% de réduction des émissions d’ici 2020, en faisant remarquer qu’avec la récession économique et les politiques déjà mises en place, ce chiffre est d’autant plus facile à atteindre.

Sur l’aide financière accordée aux pays en développement pour leur permettre de faire face aux changements climatiques, le Parlement européen a rappelé que cette aide doit être nouvelle et additionnelle à l’aide publique au développement. Cette prise de position est importante alors que certains pays européens sont tentés de détourner les budgets d’aide au développement pour remplir les engagements financiers pris à Copenhague. Dans le cas de la France, contrairement aux promesses tenues par le ministre Borloo à Copenhague, seulement 12 % de l’argent promis pourraient être additionnel. »

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