Le mariage pour tous enfin adopté : la France rejoint le club des Etats progressistes en Europe
Ce débat, comme tous les débats ayant trait à la famille, ne relève pas de la compétence des Etats-membres et n’a pas ou très peu rejailli au sein du Parlement européen. Mais l’Union européenne à laquelle nous croyons ne fait pas qu’intégrer des marchés ou des monnaies, elle défend également les minorités et lutte contre les discriminations partout en Europe. Le Traité de Lisbonne, la Charte des droits fondamentaux, la Convention européenne des Droits de l’Homme en attestent. Dans l’ « intergroupe » défendant les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels, mais aussi dans leur travail législatif au sein des institutions et dans leur engagement militant, les eurodéputés EELV s’appuient sur ces textes pour dénoncer les violences quotidiennes et les inégalités dont sont encore trop souvent victimes les homosexuels en Europe.
Une première fois en 1994, puis à nouveau en 2003, les eurodéputés demandaient à tous les Etats-membres de l’Union européenne « d’abolir toute forme de discrimination (législative ou de facto) dont sont victimes les homosexuels, notamment en matière de droit au mariage et d’adoption d’enfants ». Un pas vient d’être franchi dans ce sens en France, mais la lutte pour l’égalité des droits des homosexuels continue. Nous devons faire évoluer la législation européenne et garantir par exemple le droit à la liberté de circulation des couples homosexuels et donc la reconnaissance mutuelle de ces droits sur l’ensemble du territoire européen.