Un statut européen pour les lanceurs d’alerte
Pour avoir dénoncé des informations jugées sensibles ces salariés voient leur carrière brisée. Ils se retrouvent souvent seuls. Au sein de l’Union européenne, à de rares exceptions près, ceux qui agissent pour l’intérêt général sont très mal protégés.
Comment aider ces femmes et ces hommes ordinaires qui brisent la loi du silence ? Comment les protéger des menaces et des pressions ? Comment permettre aux Européens de faire leur travail de citoyen sans risquer de tout perdre ?
Cette conférence s’est tenue au Parlement européen à Bruxelles (salle ASP 1G3), jeudi 4 juin. Elle réunissait des universitaires, des représentants de la Commission européenne, du bureau du Médiateur européen, d’organisations européennes qui soutiennent les lanceurs d’alerte afin de discuter de la meilleure protection possible et de la possibilité d’un statut européen pour les lanceurs d’alerte.
REPLAY
Retrouvez l’intégralité de la conférence ici : http://greenmediabox.eu/en/ct/93-A-European-statute-for-whistleblowers
PROGRAMME
Accueil et introduction Benedek JÁVOR, député européen
Discours via vidéoconfernce de Julian ASSANGE editeur en chef de Wikileaks et Sarah HARRISSON, Directrice de la Fondation Courage.
Panel 1. Approche comparée. Quel statut pour les lanceurs d’alerte ?
Modération : Benedek JÁVOR
– Akila TALEB-KARLSSON, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, Université de Toulon
– Rosita AGNEW, Bureau du Médiateur européen
– Anabela GAGO, Commission européenne, DG HOME, Chef d’unité crime organisé
Séance de questions et réponses
Panel 2. Lanceurs d’alerte : extension du domaine de la citoyenneté
Modération : Eva JOLY
– Sophie BINET, Secrétaire Générale Adjointe de l’UGICT et représentante de Pila Plateforme internationale des lanceurs d’alerte, France
– Gábor VÁGÓ, BeVéd, Hongrie
– Un représentant de la Fondation Public concern at work, Royaume-Uni
Séance de questions et réponses
Conclusions Eva JOLY