Vers une nouvelle stratégie entre l’UE et les pays de la méditerranée

3 juillet 2012
Ce mardi 3 juillet 2012, le Parlement européen s’est prononcé, à une très large majorité (610 pour, 43 contre et 48 abstentions) en faveur d’un rapport d’initiative sur l’évolution des stratégies macro-régionales de l’UE : pratiques actuelles et perspectives d’avenir, notamment en Méditerranée.
François Alfonsi, député du Groupe Verts/ALE, rapporteur sur les stratégies macro-régionales, a estimé que:

« Celles-ci améliorent l’efficacité des politiques de l’Union apportant une vue d’ensemble et renforçant les synergies entre les régions et les États, ainsi qu’entre les différents outils de développement de l’Union européenne tels la BEI, ou encore les politiques de voisinage et de préadhésion. Une stratégie en Méditerranée se justifie d’autant plus que les difficultés sont grandes dans ce bassin de vie tant sur la rive européenne que sur la rive sud ».

« La stratégie macro-régionale s’appuie sur les budgets existants sans nécessiter de nouveaux besoins financiers. Mais, plus que de crédits nouveaux, ce qu’il faut, ce sont des projets nouveaux. La stratégie macro-régionale est de nature à faire émerger de tels projet avec une réelle implication des acteurs locaux, qu’ils soient institutionnels, les États membres, les régions, et d’autres, à travers une gouvernance multi-niveaux. J’appelle donc la Commission européenne et la Présidence chypriote à favoriser l’émergence d’une stratégie en Méditerranée dans les mois à venir ».

Pour Malika Benarab-Attou, coordinatrice des Verts/ALE pour la commission chargée de la Culture et de l’Éducation, rapporteure pour avis sur la question :

« Pour faire vivre cette macro-région, la Commission européenne devrait promouvoir les projets impliquant les jeunes des deux rives de la Méditerranée et travailler en synergie avec l’Office méditerranéen de la Jeunesse. Elle devrait, de concert avec les États membres, favoriser la mise en réseau des universités euro-méditerranéennes et lever les obstacles à la circulation des étudiants, des enseignants et des chercheurs en facilitant les procédures d’octroi de visas et en les rendant systématiques pour les participants aux programmes européens. Enfin, la qualité de l’enseignement et de la recherche dans ces réseaux devrait être favorisée par le biais d’un financement ambitieux de Tempus et Erasmus Mundus. »

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