Caroline Roose sur la situation à Haïti
« Aujourd’hui, en Haïti, les Haïtiens ne vivent pas. Ils survivent.
Le tremblement de terre du 14 août dernier, un mois après l’assassinat du président Moise, a montré, une fois de plus, la vulnérabilité du pays.
Cette catastrophe a laissé dans la souffrance des milliers de gens, qui sont déjà privés des services de base.
Le silence de la communauté internationale est une honte : les droits à la sécurité, à la vie, à l’intégrité physique et psychique des Haïtiens et Haïtiennes sont constamment bafoués !
Chaque jour, des Haïtiens et Haïtiennes sont assassinés par des bandits armés bénéficiant de la complaisance des autorités policières et judiciaires.
Les gangs contrôlent le pays.
La population est prise au piège.
Les parents gardent leurs enfants à la maison de peur des enlèvements.
Avec une moyenne de 5 enlèvements par jour, chaque Haïtien attend son tour.
Les femmes et les filles, lorsqu’elles sont enlevées sont victimes de viols collectifs.
Depuis 2018, la justice est à genoux.
La communauté internationale ferme les yeux depuis tellement d’années.
Selon la société civile, le bureau de l’ONU sur place fait plus partie du problème que de la solution.
C’est notre devoir de soutenir la société civile et l’accord pour une solution haïtienne à la crise pour ramener un climat de sécurité et de démocratie.
Ne pas agir, c’est être complice ! »
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