Caroline Roose sur l’avenir de la pêche en Manche, mer du Nord, mer d’Irlande et océan Atlantique.
Lundi 4 avril, Caroline Roose est intervenue sur l’avenir de la pêche dans la Manche, la mer du Nord, la mer d’Irlande et l’océan Atlantique.
Son intervention ⬇️
« Le Brexit reste un événement qui n’a fait que des perdants. Mes collègues ont déjà pu mentionner ses nombreuses conséquences sur la pêche européenne. Pour y faire face, l’une des clefs, c’est la durabilité. Le Brexit ne doit surtout pas servir de prétexte pour retarder les actions nécessaires pour aller vers une pêche plus durable.
Seule une gestion durable des stocks permettra d’assurer la viabilité des activités de pêche sur le long terme comme sur le moyen terme. La bonne gestion des stocks de haddock a, par exemple, permis une augmentation des TAC qui compense entièrement la baisse liée au Brexit.
Au contraire, une gestion non durable entraînerait des baisses de captures et ne ferait qu’aggraver la situation des pêcheurs. On l’a vu en France, la pêche artisanale et les navires de moins de douze mètres ont été particulièrement impactés par l’imbroglio et l’incertitude liés à des attributions des licences de pêche.
Il y a aujourd’hui une grande incertitude sur l’après 2026 car l’accès aux eaux britanniques pour les navires européens n’est plus garanti après cette date. Les pêcheurs ont déjà beaucoup souffert des conséquences du Brexit. Nous comptons sur la Commission pour qu’elle lance, dès maintenant, les négociations pour un accord pluriannuel qui évitera qu’ils ne souffrent davantage.
Maintenons le cap vers une pêche plus durable. Merci. »
Les commentaires sont fermés.