Caroline Roose sur le règlement CARE

Jeudi 24 mars, Caroline Roose est intervenue sur le règlement CARE.

Son intervention ⬇️

« Merci Madame la présidente,

Depuis le lancement de l’offensive russe sur l’Ukraine, le 24 février, plus de 3,5 millions de personnes ont fui l’Ukraine et la grande majorité a cherché refuge dans l’Union européenne.

L’activation de la directive sur la protection temporaire a été un geste qui honore, qui grandit l’Union européenne.
C’est une mesure que le groupe des Verts-ALE avait demandée par le passé pour d’autres crises, d’autres conflits et nous nous réjouissons de voir, aujourd’hui, qu’elle est enfin appliquée.
Cette décision a sans doute, déjà, sauvé des vies.
Accueillir toutes celles et ceux qui fuient les guerres, les bombardements fait partie de notre devoir d’humanité.

Avec ce projet de règlement CARE, l’Union européenne va débloquer rapidement 10 milliards d’euros.
Cet argent vient d’enveloppes du fonds de cohésion et du Fonds d’aide pour les plus démunis qui n’avaient pas été utilisées pour la période de 2014-2020.
Ces sommes serviront pour aider à l’accueil de ces réfugié·e·s, notamment dans les pays frontaliers de l’Ukraine qui en accueillent le plus.

Nous devons collectivement garantir que tou·te·s les réfugié·e·s puissent avoir accès aux besoins de base : un logement pour dormir, de la nourriture en quantité suffisante, un accès aux soins de santé.
Il est important que les nombreux enfants qui sont entrés dans l’Union européenne puissent aller à l’école.

Tout cela, en effet, a un coût et ce sont ces coûts que le CARE vise à couvrir.

Il y a urgence. C’est pour cela que le groupe des Verts-ALE soutient l’adoption rapide de ce rapport et n’a pas déposé d’amendement.

Mais l’adoption du CARE doit nous amener à penser à des solutions de long terme pour garantir l’accueil des réfugié·e·s, notamment si le conflit venait à perdurer en Ukraine, mais plus globalement pour l’ensemble des personnes qui fuient la guerre ou l’oppression et qui cherchent à trouver refuge dans notre Union, d’où qu’ils viennent.

Merci. »