David Cormand sur les activités de la Banque européenne d’investissement
« Quand on est arrivés, moi, je suis élu en 2019, on a été élus en disant : « Il faut une banque du climat pour changer de dimension et financer la transition. »
La BEI a dit : « Formidable, on a va être la banque du climat. On sait le faire. On peut le faire. »
Mais l’actualité nous rattrape. On voit les images terribles qu’on a reçues de partout dans le monde. Tous les ans, toutes les semaines, tous les mois, ça s’empire. Ce que nous faisons va beaucoup moins vite que les destructions environnementales liées au changement climatique.
M. Hoyer, mon collègue Eickhout vient de le dire, la BEI continue de financer des projets gaziers. La BEI continue de financer des autoroutes.
La bifurcation que nous devons prendre est beaucoup plus rapide que celle qui est prise aujourd’hui.
Mon message est très simple, M. le président : si on veut que la BEI devienne, vraiment, la Banque du climat, il faut agir plus vite, plus fort, avec plus de moyens, il faut choisir entre ce qui va nous mettre vers la transition ou ce qui va nous maintenir dans la destruction que nous subissons. »
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