François Alfonsi sur la situation au Nagorno-Karabakh
Jeudi 10 mars, François Alfonsi est intervenu sur la situation au Nagorno-Karabakh.
Son intervention ⬇️
« Je veux d’abord remercier celles et ceux qui ont fait en sorte que la question du Nagorno-Karabakh soit à l’agenda de cette session. 18 mois après l’agression menée par la dictature de Bakou contre le peuple arménien de l’Artsakh, la situation reste préoccupante et les tensions très vives.
La défaite des forces arméniennes a créé de graves déséquilibres dans les relations entre l’Arménie et les États voisins agresseurs, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Par la motion que nous votons aujourd’hui, nous apportons un soutien bienvenu à ceux qui sont, à juste titre, inquiets de leur avenir.
Le négationnisme à l’égard du patrimoine culturel arménien, la destruction des édifices qui en témoignent par l’armée azérie sur les territoires qu’ils ont conquis par la force, sont le prélude à de nouvelles agressions. L’Artsakh est toujours menacé d’épuration ethnique.
Par notre soutien, le peuple arménien est plus fort et les intentions belliqueuses de ses voisins seront plus facilement écartées. Il n’y a pas au Nagorno-Karabakh deux belligérants qui se neutralisent. Il y a un agresseur et il y a une victime. L’agresseur est une dictature. La victime est une démocratie et elle est très affaiblie.
L’Europe doit se mettre aux côtés de l’Arménie et apporter sa contribution pour écarter le risque d’une nouvelle guerre. »
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