Journée internationale des prisonnier-e-s politiques : ne les oublions pas, libérons-les !
Ce samedi 17 avril 2021, c’est la Journée internationale des prisonnier·e·s politiques. En 2004, plusieurs organisations réunies à la première conférence sur les prisonnier·e·s politiques ont choisi cette date, par écho à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975. Aujourd’hui, en 2021, trop de personnes dans le monde sont privées de liberté pour des motifs politiques, parce qu’elles se sont opposées au régime de leur pays.
Pour Mounir Satouri, « ce 17 avril, nous devons unir nos voix pour demander la libération immédiate et sans condition des prisonniers d’opinion du monde”. “Les écologistes soutiennent, au côté d’Amnesty International, ces libérations et continueront à demander à ce que les lois criminalisant l’expression des opinions politiques, les mobilisations et rassemblement politiques non violents soient abrogées”.
Egypte – plus de 60 0000 prisonnier·e·s politiques
Pour Mounir Satouri, la situation en Egypte est particulièrement alarmante, avec plus de 60 000 prisonnier·e·s politiques. Rapporteur du Parlement européen sur l’Egypte, Mounir Satouri appelle notamment à la libération de la militante pour les droits Sanaa Seif, condamnée récemment à 18 mois de prison en Égypte, et de Ramy Shaath, incarcéré pour ses idées politiques et placé arbitrairement sur une liste terroriste.
L’Egypte doit relâcher tous les militant·e·s pour les droits, prisonnier·e·s politiques et de conscience et restaurer un état de droit qui permette l’épanouissement d’une démocratie où chaque citoyen·ne puisse user de son droit d’expression et de participation politique légitime.
Ouïghour·e·s – un peuple dont les droits sont bafoués
« Personne ne pouvait entendre mes cris. »
Ouïghoure, elle a vécu l’horreur dans les camps chinois. Gulbahar témoigne. pic.twitter.com/Qpoo5KgoOd
— Brut FR (@brutofficiel) January 18, 2021
L’envoi d’observateurs indépendants au Xinjiang, où les Ouïghour·e·s sont persécuté·e·s et privé·e·s de leurs libertés doit être une précondition à l’accord sur les investissements Union Européenne-Chine.
Hong Kong – les démocrates privé·e·s de liberté
Les politiques et activistes démocrates à Hong Kong, dont les 47 inculpé·e·s le 28 février 2021 en vertu de la loi sécurité nationale doivent être relaxé·e·s. La décision unilatérale de la Chine d’imposer un régime de sécurité spéciale à Hong Kong est inacceptable.
Ailleurs dans le monde, d’autres prisonnier·e·s politiques ont aussi besoin de notre mobilisation pour leur libération. Alexeï Navalny dont l’état de santé se dégrade en Russie, Ciham Ali arrêtée à quinze ans en Erythrée…
Ce 17 avril 2021, rappelons notre détermination à lutter contre la privation de liberté arbitraire pour motif politique et exigeons la libération inconditionnelle de ces personnes !
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