Les écologistes appellent la France et l’Europe à agir contre les violations des droits humains par Israël et à exiger des sanctions.
Crise humanitaire à Gaza : L’Union européenne et la France ont un rôle à jouer pour demander l’application du droit international, un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et prisonniers et défendre la solution à deux Etats.
La situation humanitaire à Gaza et en Cisjordanie est désastreuse, avec des attaques meurtrières perpétrées par les forces israéliennes ayant déjà fait plus de 23 000 victimes et aucune perspective claire quant à un cessez-le-feu. Les habitants de Gaza font face à des conditions de vie inimaginables, et malgré les appels répétés du Conseil de sécurité de l’ONU et des ONG en faveur de l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, la situation perdure sans que l’Europe institutionnelle ne s’en émeuve.
Le respect du droit international humanitaire, la protection des populations et infrastructures civiles devraient être au coeur des préoccupations dans ce conflit.
Par ailleurs, le gouvernement israélien continue ses exactions et rejette tout cessez-le-feu.
Une lueur d’espoir est née, en cette fin de semaine, avec la requête de l’Afrique du Sud pour génocide, auprès de la Cour Internationale de Justice. Une lueur à sluer, en espérant qu’elle fera des petits…
En attendant, plusieurs actions sont régulièrement menées, au sein du Parlement européen, pour tenter de faire adopter l’idée d’un cessez-le-feu et parvenir à une implication de l’Europe qui soit guidée par la raison et le droit plus que par l’idéologie d’un soutien inconditionnel à Israël… A suivre…
L’Union européenne et la France doivent agir pour mettre fin à la crise humanitaire à Gaza
Face à cette position intransigeante d’Israël, Mounir Satouri, dans son intervention au Parlement européen le 12 décembre 2023, a appelé l’Union européenne à exercer une pression significative sur Israël pour qu’il revienne à la table des négociations et accepte la solution à deux États. Il insiste sur le fait que cette approche est la seule viable, conforme au droit international et au principe d’autodétermination des peuples.
La crise humanitaire en cours à Gaza et en Cisjordanie souligne plus que jamais la nécessité d’une action concertée et respectueuse des droits humains de la part de l’Union européenne pour parvenir à une solution équitable et pacifique à ce conflit persistant. C’est ce qu’a rappelé Mounir Satouri dans son intervention en session plénière au Parlement le 22 novembre dernier.
C’est également la position ferme des écologistes portée par le Député européen écologiste, Mounir Satouri, et la Présidente du groupe écologiste de l’Assemblée nationale, Cyrielle Chatelain, dans une tribune publiée le 20 novembre dernier.
A plusieurs reprises, Mounir Satouri a rappelé que « l’Union européenne détient les leviers nécessaires pour exercer une pression sur le gouvernement de Netanyahou en faveur du droit international et humanitaire ».
Le 20 novembre, dans ladite tribune, Mounir Satouri et Cyrielle Chatelain ont rappelé que « la France et l’Europe avaient des outils pour agir contre l’impunité d’Israël dans la bande de Gaza et que face à la riposte disproportionnée, aux crimes de guerre, l’inaction de l’Union européenne n’était plus entendable« .
Puis, dans une nouvelle tribune du 12 décembre, Mounir a insisté à nouveau sur ces leviers que la France et l’Union européenne devraient lever pour faire pression et mettre fin à ce conflit.
Les sanctions à prendre pour mettre fin au conflit
Les écologistes appellent depuis le début de ce conflit à un cessez-le-feu immédiat et permanent. Face aux atrocités et violations du droit international humanitaire persistantes, nous n’avons cessé de rappeler l’importance cruciale du respect de ce dernier. Ainsi, « pour que justice soit faite et afin d’augmenter la pression pour obtenir un cessez-le-feu, nous demandons au président de la République d’exiger auprès d’israël l’entrée d’enquêteurs de la Cour Pénale Internationale à Gaza », dans une pétition lançée par les Ecologistes.
Par ailleurs, les sanctions européennes nécessaires, évoquées notamment par Josep Borrell et la France, devraient avoir pour objectif de responsabiliser les colons juifs impliqués dans des actes de violence, punir les colons juifs coupables d’attaques contre des Palestiniens ou des biens palestiniens. Comme l’a rappelé Mounir Satouri dans son intervention en plénière le 12 décembre, ces sanctions devraient passer par le gel des avoirs, des restrictions de voyage, ou des interdictions d’entrée dans l’UE à l’encontre des colons occupant illégalement la Jordanie.
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