Relocalisation des réfugiés : la Cour de Justice de l’UE reste ferme face aux États boycotteurs
Le groupe Verts-ALE demande à la Commission européenne de prendre des mesures fermes à l’encontre des États membres continuant à boycotter le plan européen de relocalisation des réfugiés. Cet appel intervient suite à la décision cruciale de la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) qui vient de rejeter les objections de la Hongrie et de la Slovaquie concernant la base légale de ce plan adopté en septembre 2015.
Les pays refusant de faire preuve de solidarité doivent en assumer les conséquences. La décision d’aujourd’hui constitue une étape importante pour la politique européenne des réfugiés. La Cour de Justice démontre que la solidarité est précisément au cœur de cette politique commune.
Il n’y a plus aucune excuse possible. Tout État membre qui a refusé de réinstaller des demandeurs d’asile doit s’y atteler dès maintenant sous peine d’être sanctionné. La solidarité au sein de l’UE ne peut être à sens unique.
Eva JOLY, membre de la Commission justice et affaires intérieures, insiste :
« Les Viktor Orban et consort ne peuvent exiger de l’argent pour la protection des frontières tout en bloquant l’accueil des réfugiés actuellement en Grèce et en Italie.
Si la Hongrie, la Pologne et la République Tchèque continuent de refuser des réfugiés, la Commission européenne doit envisager d’interrompre les subventions européennes allouées au financement du retours des demandeurs d’asile déboutés. L’UE ne devrait pas subventionner une politique dont le seul but est de se débarrasser des gens. »
Pour consulter l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne : https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2017-09/cp170091fr.pdf