
Russie : l’UE à l’écoute des voix pro-démocratiques – Un débat essentiel au Parlement européen
Ce jeudi 5 juin 2025, la Commission des droits de l’Homme a rappelé tout le soutien que l’Union européenne doit accorder aux forces pro-démocratiques russes, dans un contexte de répression féroce orchestrée par le Kremlin.
Cette rencontre a donné la parole à trois figures majeures de l’opposition russe : Ioulia Navalnaïa, Vladimir Kara-Murza et Ilia Iachine.
Ioulia Navalnaïa, veuve d’Alexeï Navalny, incarne aujourd’hui la continuité du combat de son mari pour une Russie libre.
Depuis son assassinat en février 2024, elle poursuit ce combat avec une détermination inébranlable. À ses côtés, Vladimir Kara-Murza, journaliste russo-britannique et ancien prisonnier politique, continue d’alerter l’opinion sur les violations massives des droits humains en Russie.
Leur présence à Bruxelles force l’admiration : malgré la prison, l’exil ou la peur, l’opposition russe existe, parle, et appelle à l’action.
Depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, le régime de Poutine a multiplié les arrestations, les lois liberticides et les atteintes aux droits fondamentaux. Plus de 20 000 arrestations pour des actes de contestation, plus de 1 300 prisonniers politiques, des conditions de détention inhumaines : la répression est systémique.
La liste des victimes de ce système s’allonge, d’Alexeï Navalny à Boris Nemtsov, en passant par ceux qui, comme Kara-Murza, ont survécu à l’impensable.
Malgré les menaces permanentes, les démocrates refusent de se taire et construisent une alternative. Ils appellent à un soutien européen concret : politique, logistique, symbolique.
Ce débat intervient alors que l’UE est elle-même ciblée par des tentatives d’ingérence russes.
Des résolutions récentes, notamment celle du 12 mars 2025, ont souligné l’urgence de répondre à la guerre informationnelle menée par Moscou, et à ses relais médiatiques comme Voice of Europe, utilisés pour semer le doute et affaiblir nos démocraties.
Aujourd’hui, en accueillant ces opposants, le parlement européen envoie un message clair : elle soutient la Russie des droits, des libertés et de l’avenir.
Pas celle de la peur, de la propagande et de la répression.
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