Russie/Ukraine : Nous exigeons la désescalade
Nous exigeons la désescalade et la fin de l’agression russe contre son voisin souverain.
À l’occasion du débat en plénière de ce mercredi 16 février au Parlement européen sur les relations de l’Union européenne avec la Russie et la menace russe à la frontière russo-ukrainienne, les dirigeants des groupes parlementaires au Parlement européen ont réitéré dans une déclaration commune (en anglais) leur appel à la désescalade, à la fin de l’agression russe, au retrait des troupes russes de la frontière russo-ukrainienne et à des sanctions sévères et ciblées contre la Russie en cas d’intervention militaire. Le groupe des Verts/ALE réclame pour sa part l’arrêt du projet gazier Nord Stream 2.
Par ailleurs, le soir même, les député·e·s européen·ne·s ont donné leur feu vert à une nouvelle assistance macrofinancière, d’un montant de 1,2 milliard d’euros, à l’Ukraine.
Déclaration de Mounir Satouri, membre de la sous-commission sécurité-défense :
« Nous appelons le Président russe à cesser de jouer des muscles à la frontière. Nous exigeons la désescalade et la fin de l’agression russe contre son voisin souverain. Des signes limités de désescalade sont visibles, maintenant la partie russe doit montrer qu’elle est sérieuse.
Les voies diplomatiques doivent rester ouvertes pour éviter que l’escalade militaire et les tensions ne se transforment en conflit militaire. L’Union européenne, les États-Unis et nos partenaires doivent s’en tenir, ensemble, à la menace de sanctions sévères et ciblées. Des conséquences massives contre les banques et les proches du président russe, le gel des comptes privés à l’étranger et les interdictions d’entrée ne doivent pas être tabous.
Le projet gazier Nord Stream 2 offre au président russe un levier géopolitique et devrait être arrêté. Nous exigeons également que l’on envisage l’exclusion de la Russie du système de paiement international SWIFT. Nous avons besoin de lignes rouges claires pour des relations UE-Russie fondées sur le respect de la paix, de la démocratie et des droits humains.»Nous sommes étroitement solidaires de l’Ukraine, un pays qui souffre de la guerre à l’Est depuis presque huit ans. Nous défendons l’intégrité et la souveraineté de l’Ukraine. L’Union européenne, les États-Unis, l’OTAN et nos partenaires doivent continuer à répondre d’une seule voix aux gestes menaçants du président russe à la frontière avec l’Ukraine. La violation de la souveraineté de l’Ukraine aura un lourd tribut pour la Russie. Un nouveau départ dans les négociations sur le désarmement nucléaire et des progrès dans la maîtrise des armements peuvent réduire les risques liés aux armes nucléaires et à une confrontation militaire conventionnelle. »
Intervention de Mounir Satouri en plénière :
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