Un rapport sur l’offensive économique des ersatz de viande
Devant l’importance et l’actualité du sujet, Benoît BITEAU a commandé un rapport sur le sujet au journaliste d’investigation Gilles Luneau.
L’agriculture cellulaire vise à produire par des techniques de synthèse in vitro des produits habituellement issus d’animaux tels la viande, le lait, les œufs, le cuir.
Son but est de supprimer le recours à l’élevage, coupable aux yeux des partisans de l’agriculture cellulaire de cruauté à l’égard des animaux, d’atteintes à la santé humaine, à l’environnement et au climat. Il s’agit de cultiver des cellules animales pour reconstituer en laboratoire des tissus animaux. Cette technique est connue et déjà pratiquée en médecine régénérative mais elle coûte cher. Le but de l’agriculture cellulaire est de produire massivement des viandes de synthèse à un prix compétitif avec celles provenant des élevages industriels.
Les enjeux économiques sont gigantesques. Le développement de la viande cellulaire, dont le bilan en gaz à effet de serre n’est pas évalué, aura un impact sévère sur les paysans en particuliers dans les zones d’élevage. Alors que la réforme de la PAC, discutée à l’heure actuelle au Parlement européen ne prend nulle part en compte l’impact économique, social et environnemental, il m’a paru essentiel de commander une étude sur ce sujet à Gilles Luneau.